«Dans le cadre d’un processus parlementaire calquant celui du véritable Parlement européen, les participants de la SPECQUE doivent arriver à des consensus sur ces différents sujets afin de concilier non seulement leurs opinions individuelles, mais aussi celles des groupes politiques et des pays de l’UE qu’ils représentent, explique Natalie Chapdelaine, présidente de la SPECQUE. Ils sont ainsi plongés le plus fidèlement possible dans la réalité des eurodéputés et s’ouvrent à d’autres perspectives et manières d’envisager l’avenir de l’Europe.» Les participants siégeront à l’Hôtel de Ville de Paris et au Sénat français. «Les étudiants de l’Université Laval gagnent énormément par leur participation à la SPECQUE, poursuit Natalie Chapdelaine. La simulation représente une occasion formidable de se familiariser avec les institutions politiques européennes et de pratiquer l’art de la négociation et du discours en public. De plus, elle réunit des étudiants non seulement de l’Europe, mais aussi du Québec et du Canada anglophone, ce qui est tout à fait unique pour une simulation parlementaire de ce genre! », poursuit Mme Chapdelaine.
Fondée il y a dix ans par des étudiants de l’Université Laval, la SPECQUE a aujourd’hui le soutien d’importants personnages politiques français, canadiens et internationaux, dont Hans Gert Poettering, président du Parlement européen, Abdou Diouf, secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie et Bertrand Delanoë, maire de Paris. L’an prochain, la onzième édition de la SPECQUE pourrait bien avoir lieu à Québec. La candidature de Québec 2008 sera en effet soumise au vote devant l’assemblée générale de la SPECQUE par la délégation de l’Université Laval demain, vendredi le 31 août. Renseignements: www.specque.org