
Le 1er juin, Denis Brière deviendra le 25e recteur de l'Université Laval, le premier issu de la Faculté de foresterie et de géomatique.
Denis Brière a obtenu un doctorat à la University of British Columbia en 1979 et y a enseigné quelques années avant d’agir comme président du Comité fédéral-provincial pour l’évaluation des politiques environnementales (BC). En 1981, il revient au Québec pour travailler à la Société d’énergie de la Baie-James. Il œuvre ensuite à l’Institut canadien de recherche en génie forestier avant de se joindre à l’entreprise Kruger, où il occupe des postes au sein de la haute gestion pendant onze ans. De 1998 à 2000, il dirige la compagnie Comact, chef de file dans la conception et la fabrication d’équipement destiné aux usines de transformation du bois. Il est doyen de la Faculté de foresterie et de géomatique depuis 2000. Denis Brière siège à de nombreux conseils d’administration, préside l’Association des doyens des facultés de foresterie du Canada ainsi que le comité organisateur du Sommet sur l’avenir du secteur forestier québécois. Il a été nommé ingénieur forestier de l’année à deux reprises par l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec pour sa contribution au développement de la recherche et de l’enseignement en foresterie.
Le recteur élu doit faire ses recommandations au Conseil d’administration de l’Université afin de nommer les vice-recteurs qui viendront compléter la nouvelle équipe de direction. Le mandat de l’équipe actuelle se termine le 30 juin prochain.. Candidat au poste de recteur lors de l’élection d’octobre 2002, Denis Brière a fait campagne cette année sur le thème de la concertation. Au cours des cinq prochaines années, il veut mobiliser la communauté universitaire autour de projets concrets, mettre l’accent sur la qualité de l’enseignement, améliorer le fonctionnement des instances décisionnelles et réduire la dette de l’Université. En entrevue au Fil, Denis Brière se définit comme «un gars de résultats». «Les décisions que j’aurai à prendre, je vais les prendre et je vivrai avec, affirme-t-il. Je ne fonctionnerai pas dans l’optique d’une possible réélection dans cinq ans et je ne m’empêcherai pas de prendre une décision qui pourrait affecter mes chances d’être réélu.»