Un grand comptoir remplace désormais les deux comptoirs autonomes qu’étaient La Mijotée et La Fringale. L’éclairage est tamisé et l’acier inoxydable est bien présent. «Les nouveautés, précise Stéphanie Tremblay, comprennent un bar à salade, un comptoir de mets thématiques où le cuisinier fait cuire les aliments devant le client ainsi qu’un casse-croûte où il est possible de faire faire son sandwich de type panini.» La nouvelle cuisine est équipée de trois grandes chambres réfrigérées et d’une grande chambre de congélation. «La capacité de la chambre de congélation, souligne la directrice des opérations, est peut-être le double de celle qu’il y avait avant.» Autre ajout majeur: un lave-vaisselle industriel. Après la cafétéria du pavillon Charles-De Koninck, c’est au tour de celle du pavillon Alphonse-Desjardins de faire usage de vaisselle lavable et d’ustensiles de métal. Il est cependant toujours possible d’être servi dans des assiettes en styromousse et de manger avec des ustensiles de plastique. «Nous sommes très contents de la qualité des équipements fournis par l’Université, indique Stéphanie Tremblay. L’un d’eux est un four assez poussé sur le plan technologique qui permet de faire différents modes de cuisson comme la cuisson à la vapeur, sèche ou grillée.»
Les travaux représentent la première phase d’un projet de 1,3 million de dollars qui vise à offrir un plus grand choix de mets à la clientèle. Ce projet s’inscrit dans le virage entrepris par la Direction de l’Université vers la qualité alimentaire. La seconde phase est déjà en marche. Elle consiste à transformer les espaces occupés par les comptoirs Orient et Santa Pasta en un bureau pour l’organisation d’événements dans le complexe Desjardins-Pollack et en une salle d’allaitement pour les jeunes mères. De septembre à avril, la Halte-Bouffe sert plus de 5 000 clients en moyenne chaque semaine.