Dès 7 h 30 le matin, le local de la réception des marchandises du pavillon Jean-Charles-Bonenfant ouvre ses portes et l’équipe commence à faire le tri de tout le courrier reçu, mettant d’un côté, le courrier interne et de l’autre, le courrier externe. Si le courrier interne est acheminé dans des cases portant le nom des facultés, des départements et des services et parviendra la journée même à ses destinataires, le courrier destiné à l’externe, lui, prend le chemin de la machine à timbrer à jet d’encre pour être estampillé avant d’être posté à l’extérieur du campus. Un nombre imposant de colis et d’enveloppes provient aussi de Postes Canada. Là encore, le courrier sera acheminé en bonne et due forme à son destinataire, où qu’il travaille ou réside sur le campus. «Certaines difficultés surgissent quand l’adresse est incomplète, souligne Denis Grenier. Lorsque cela arrive, nous devons faire une recherche afin que la personne reçoive bel et bien son envoi.» Ainsi, il n’est pas rare qu’une enveloppe soit adressée à «Julie, Université Laval» ou même tout simplement à «L’Université Laval», sans aucune autre indication. En dernière instance, la lettre perdue est envoyée au Bureau du secrétaire général. Enfin, l’avènement du courriel ne semble pas avoir fait baisser le volume de courrier de façon significative, si on en croit les commentaires des membres de l’équipe interrogés sur ce sujet.