
Des membres du comité exécutif de l'AELIÉS. À l'avant: Cindy Harquail, secrétaire générale, Zied Brini, président et Christophe Massamba, vice-président aux études. À l'arrière: Aïcha Ghezal, vice-présidente aux communications, Sihem Belbeche, vice-présidente aux finances et Mariam Diagne, vice-présidente aux droits étudiants.
En ce qui touche à l’encadrement des étudiants aux cycles supérieurs, l’AELIÉS demande que se poursuive l’évaluation de la politique institutionnelle en matière de supervision des étudiants. L’Association, qui représente près de 9 000 étudiantes et étudiants aux deuxième ou troisième cycles, demande en outre que l’Université reconnaisse officiellement, dans le Règlement des études, le statut d’étudiant-chercheur. L’AELIÉS formule pas moins de 11 revendications relativement aux mesures de soutien financier. Lors de l’élaboration et de la mise en place des plans financiers, il est demandé que les associations et les représentants étudiants présents au sein des départements et des facultés soient consultés de façon réelle et systématique.
Selon Zied Brini, l’Université devrait garantir des fonds de soutien pour les étudiants étrangers et prendre les moyens pour encourager les rencontres entre les différentes nationalités. «Beaucoup d’étudiants étrangers restent entre eux», a-t-il indiqué. L’AELIÉS demande en outre d’élargir à plus d’une session les bourses de mobilité et d’annuler les changements survenus à l’automne 2006 dans les programmes de mobilité. Zied Brini demande également à la future direction de prendre en compte les recommandations qui émanent des instances consultatives. «Si l’Université choisit de former des comités, notamment avec des représentants étudiants, et qu’à la fin des décisions sont prises de manière complètement opposée aux recommandations des comités, pourquoi en créer?», a-t-il demandé en faisant notamment allusion aux dossiers de la modernisation de la gestion des études et de la reprise des installations alimentaires.
Sur le mandat du recteur Michel Pigeon, le président de l’AELIÉS a eu le commentaire suivant: «C’est un bilan mitigé. Certaines choses ont été faites. D’autres sont encore sur les tables de travail». Il a déploré le fait que davantage d’efforts ne soient pas consentis pour l’internationalisation des études. «L’Université, a-t-il expliqué, cherche à s’internationaliser. D’un autre côté, elle n’augmente pas l’enveloppe budgétaire pour envoyer des étudiants à l’étranger. C’est un peu contradictoire.» Zied Brini a dit souhaiter que, dans les prochaines années, la direction de l’Université travaille davantage avec les représentants étudiants au niveau des décisions stratégiques, «parce que l’Université, c’est d’abord les étudiants». Pour plus d’information: www.aelies.ulaval.ca.