Le parcours des garçons et des hommes traduit des tendances de plus en plus difficiles à ignorer. Si la majorité d’entre eux vivent une socialisation sans problème majeur, les garçons et les hommes sont surreprésentés dans les groupes inadaptés. Retards de développement, problèmes de comportement, difficultés d’apprentissage à l’école, hyperactivité, délinquance, dépendances, agressions sexuelles, violence conjugale, itinérance, suicide, etc. Les coûts humains de ces risques sont énormes. Un nombre beaucoup trop élevé d’individus de sexe masculin n’arrivent pas à s’inscrire dans un rôle social adapté. Comment expliquer cela? Quoi faire? La Conférence «Grand Public» de la Faculté des sciences sociales, donnée par le psychologue Richard Cloutier, le mercredi 14 mars à l’amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Alphonse-Desjardins, de 12 h 15 à 13 h 30, ne répondra pas à ces questions, mais défendra activement leur pertinence sociale.
Professeur titulaire à l’École de psychologie, Richard Cloutier s’intéresse depuis 20 ans au développement des enfants et des adolescents dans leurs milieux de vie: famille, école, communauté. Il a publié plusieurs livres et articles scientifiques sur la psychologie de l’enfant, la psychologie de l’adolescent, les transitions familiales et sur les jeunes et les familles à risque. Sa participation à l’équipe de rédaction de la monographie La santé des hommes au Québec (ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, 2005) et sa publication du livre Les vulnérabilités masculines (Éditions de l’Hôpital Sainte-Justine, 2004) illustrent son intérêt à l’égard des défis que posent la socialisation des garçons et l’importante représentation masculine dans les groupes sociaux vivant des difficultés sérieuses.