Montant au front même dans les pires tempêtes, sillonnant le campus à bord de l’un des quatre tracteurs dédiés au déneigement, les préposés au déneigement sont environ une quinzaine, dont certains à temps partiel. Le printemps venu, ils se mettent au vert et se transforment en ouvriers horticoles. Mais ceci est une autre histoire. Par les temps neigeux qui courent, le mot d’ordre de ces employés se distinguant par leur polyvalence consiste à dégager prioritairement les portes des garderies du campus et les entrées principales des pavillons. But de l’opération: faciliter la vie des gens et assurer leur sécurité.
Une belle journée
«La vitesse de déneigement dépend de plusieurs facteurs, dont la quantité de neige et le type de précipitation», explique Pierre Comeau, directeur des services administratifs et collectifs au Service des immeubles. «À cet égard, nous invitons les personnes circulant sur le campus à être prudentes lors de leurs déplacements, surtout lorsqu’il y a formation de glace. L’épandage de sel et de sable couvre environ 98 % des surfaces piétonnes. Il faut faire attention au 2 % qui reste!» Pour éviter que le campus se transforme en patinoire, on utilise annuellement quelque 225 tonnes d’abrasifs. La neige recueillie, elle, aboutit au dépôt à neige situé au nord-est du pavillon Louis-Jacques-Casault, au rythme d’environ 5 000 «voyages» chaque hiver.
Loin d’être contrariés ou découragés lors des tempêtes de neige, les préposés au stationnement jubilent quand la météo prévoit de la neige et de la poudrerie, rapporte Pierre Comeau. «Nous avons affaire à une équipe motivée qui sait parfaitement composer avec les différentes conditions climatiques, dit-il. Lors de la dernière tempête, tout le monde était présent très tôt le matin, prêt à travailler. Pour notre équipe, une journée de tempête est une journée occupée, mais il n’en demeure pas moins que c’est toujours une belle journée.»