«Le bonheur, se transformer pour transformer le monde» est le titre de la conférence que viendra donner Matthieu Ricard, moine bouddhiste, le lundi 5 mars, à 19 h 30, au pavillon Maurice-Pollack. Matthieu Ricard est né à Paris et est le fils du philosophe, essayiste et journaliste Jean-François Revel. Après sa thèse en génétique cellulaire à l’Institut Pasteur, sous la direction de François Jacob, prix Nobel de médecine, il s’établit à 26 ans dans l’Himalaya où il devient moine et vit depuis 1972. Il réside actuellement au monastère de Shéchèn au Népal. Il est l’interprète français du Dalaï-lama depuis 1989. Il est l’auteur, avec son père, d’un dialogue, Le moine et le philosophe, traduit en 21 langues, avec l’astrophysicien Trinh Xuan Thuan, de l’Infini dans la paume de la main et plus récemment du livre à succès Plaidoyer pour le bonheur. Depuis 2000, Matthieu Ricard fait partie du Mind and Life Institute qui facilite les rencontres entre la science et le bouddhisme, et il participe activement à des travaux de recherche qui étudient l’influence sur l’entraînement de l’esprit, la méditation et son effet à long terme sur le cerveau (plasticité neuronale).
Enfants de mères victimes de violence conjugale
Qui sont ces enfants? Que vivent-ils? Sont-ils nombreux? Quelles conséquences l'exposition à la violence conjugale entraîne-t-elle chez ces enfants? Ce sont là quelques-unes des questions auxquelles tentera de répondre Geneviève Lessard, professeure à l'École de service social, lors de la conférence «Les enfants des femmes victimes de violence conjugale: mieux les connaître pour mieux les aider». Celle-ci aura lieu le lundi 26 février, à 12 h, au local 1475 du pavillon Charles-De Koninck. Cette présentation permettra dans un premier temps de définir la problématique des enfants exposés à la violence conjugale à partir des travaux scientifiques réalisés dans ce domaine. La deuxième partie traitera des principales stratégies d'intervention auprès de ces enfants. La conférencière dressera un bref portrait des services disponibles pour ces enfants dans les différents organismes concernés par ce problème. Ensuite seront énumérés quelques projets d'intervention, de recherche ou de formation actuellement en cours concernant soit l'intervention directe auprès de ces enfants et de leurs parents, soit la concertation entre les différents groupes d'intervenants concernés. Cette conférence est présentée dans le cadre des conférences midi de la Chaire d’études Claire-Bonenfant sur la condition des femmes.
Accromath, prise 2
Le deuxième numéro d’Accromath vient de paraître. Les responsables de cette revue de vulgarisation des sciences mathématiques proposent aux lecteurs un dossier sur les applications des mathématiques. Les professeurs Frédéric Gourdeau et Bernard Hodgson y signent des articles intitulés respectivement «L’infini, c’est gros comment?» et «Envolées intersidérales...à destination terrestre». Jean-Lou de Carufel, étudiant au doctorat en informatique, explique comment on s’y prend pour apprendre à parler à des machines. Des articles sur les miroirs ardents, les réalisations d’Archimède et les mathématiques et la musique figurent également au sommaire. Accromath est parrainé par l’Institut des sciences mathématiques et par le Centre de recherches mathématiques, deux regroupements d’universitaires québécois actifs en enseignement et en recherche dans le domaine des maths. Les professeurs Jean-Marie De Koninck, Christian Genest, Frédéric Gourdeau et Bernard Hodgson, du Département de mathématiques et de statistique, comptent parmi les artisans de cette publication destinée aux enseignants du secondaire et du cégep. Accromath veut leur donner des moyens pour transmettre à leurs élèves une image plus vivante, plus humaine et plus riche de ce que sont les mathématiques ainsi qu’une meilleure connaissance des carrières auxquelles elles donnent accès. La revue est distribuée gratuitement dans toutes les écoles secondaires et tous les cégeps du Québec. Elle est aussi disponible dans le site www.accromath.ca.
Tout sur l’admission dans les programmes en santé démystifiée
Toute l’information pertinente sur l’admission dans les programmes des sciences de la santé à l’Université Laval est désormais accessible sur une même page Web et en format vidéo. En effet, des extraits d’une conférence vulgarisant les processus d’admission de neuf programmes professionnels du domaine de la santé de l’Université sont en ligne. En visitant la page www.admissionsante.ulaval.ca/videos, les collégiens et autres personnes intéressées aux professions des sciences de la santé peuvent s’informer sur les processus d’admission et sur les caractéristiques de chaque formation. La page Web permet de visionner des extraits vidéo sur les programmes d’ergothérapie, de kinésiologie, de médecine, de médecine dentaire, de nutrition, d’orthophonie, de pharmacie, de physiothérapie et de sciences infirmières. Les présentations des programmes sont suivies de témoignages d’étudiants. Ces présentations vidéo sont tirées d’une première conférence donnée à l’Université en octobre dernier dans le cadre des «Conférences sur l’admission en sciences de la santé». Au cours de cette tournée de conférences au Québec, des représentants de cinq facultés ont pu échanger avec des futurs candidats de sept régions différentes. Les dates et endroits des conférences pour 2007-2008 seront connus d’ici le printemps. De plus, un document appelé «Aide-mémoire des critères d’admission», outil qui s’avère fort utile pour les futurs étudiants et les conseillers en orientation et en information scolaire, est téléchargeable sur le site.
L’AERCUL en fête!
L’Association des étudiants résidents du Campus de l’Université Laval (AERCUL) célèbre la vie en résidence en invitant la communauté universitaire à une activité qui se déroulera le vendredi 23 février, à l’Agora du pavillon Alphonse-Desjardins. Dès 19 h, plusieurs activités sont au programme afin d’allier le plaisir et le partage culturel. La soirée débutera avec Maxime Leblanc, un jeune humoriste de la relève. Ensuite, une dizaine de résidents seront invités à monter sur les planches lors d’un concours de talents. Enfin, la soirée se terminera par une démonstration de danses latines donnée par Alain Dakouo, un étudiant résident, suivie d’un concours amical de salsa et d’une soirée dansante. Lors de la soirée, des prix de 200 $, 100 $ et 50 $ seront offerts aux gagnants du concours de talents et un prix de 100 $ sera remis au couple gagnant du concours de danse. Les billets pour assister au spectacle de «L’AERCUL en fête» sont en prévente au coût de 3 $ à l’Animation socioculturelle, local 2344 du pavillon Alphonse-Desjardins. Il est possible de réserver par téléphone en composant le 656-7777, poste 13926. Le coût à la porte, le soir du spectacle, sera de 5 $. L’AERCUL est en fête, venez célébrer la vie étudiante!
Jean Soulard et ses fines herbes
Il y a quelques années déjà, Jean Soulard, chef cuisinier au Château Frontenac, a aménagé sur les toits du célèbre hôtel un potager pour y cultiver notamment des fines herbes. Dans le cadre des activités des Amis du jardin Van den Hende, il viendra parler de son expérience de jardinier et, par la même occasion, de l’utilisation de fines herbes en cuisine. Cette soirée aura lieu le mercredi 28 février à 19 h 30, à la salle 2105 du pavillon Paul-Comtois. Rendez-vous à 19 h à l'Envirotron pour rencontrer les gens qui vous accompagneront sur les lieux de l’événement. Coût: 3$ pour les membres et 5$ pour les non-membres.
La neuro-imagerie au service des commerçants et des politiciens?
La neuro-imagerie est «un ensemble de méthodes de balayage cérébral qui permet d’obtenir des images de la structure et du fonctionnement des neurones». Il semble que 95 % des décisions de consommation soient dictées par l’inconscient. La neuro-imagerie, dont les capacités sont encore peu développées, suscite énormément d’intérêt chez les spécialistes de la publicité et les éthiciens. Les Grandes Rencontres du Cégep Limoilou, en partenariat avec l’Université Laval, l’Institut d’éthique appliquée et la Commission de l’éthique de la science et de la technologie du gouvernement du Québec, présentent un débat sur la question le mardi 27 février, à 19 h, à la salle Paul-Eugène-Jobin du campus de Québec du cégep Limoilou (1300, 8e Avenue). Ce débat sera en lien avec les travaux de sa Commission jeunesse auxquels participent 5 cégeps de différentes régions (Ahuntsic, Maisonneuve, Saint-Jean-sur-Richelieu, Outaouais et Sherbrooke), travaux qui doivent conduire à la rédaction d’un Avis relatif aux enjeux pour les jeunes du neuromarketing. Participeront à ce débat Diane Duquet, coordonnatrice de la Commission de l’éthique de la science et de la technologie, Édith Deleury, professeure à la Faculté de droit de l’Université Laval et présidente de la Commission, Emmanuelle Trottier, recherchiste et rédactrice d’un dossier sur le neuromarketing, Luc Bégin, professeur de philosophie et directeur de l’Institut d’éthique appliquée (IDÉA) à l’Université Laval, Julien Doyon, neuropsychologue et directeur scientifique de l’Unité de neuro-imagerie fonctionnelle de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal, et Rémi Desmeules, doctorant en marketing à l’Université McGill.
Beaucoup d’intérêt pour l’emploi à l’international
Quelque 350 étudiants se sont présentés, le 9 février, à une conférence de Jean-Marc Hachey sur les stratégies efficaces pour préparer sa carrière à l’international, organisée par le Service de placement et le Bureau international. Cette rencontre de deux heures a notamment permis aux étudiants d’en apprendre plus sur les bénéfices d’étudier, de travailler, de faire un stage ou du bénévolat ou simplement de voyager à l’étranger. Jean-Marc Hachey a proposé de multiples façons d’optimiser et d’adapter son curriculum vitae afin de répondre aux critères internationaux de sélection. Il a souligné l’importance de bien préparer son projet à l’international, et ce, dès le début des études. En effet, les expériences interculturelles, les voyages, les cours de langues, les activités de réseautage et le fait de développer des habiletés communicationnelles aident à mieux définir son projet et à bien le structurer. Le Service de placement affiche plus de 300 postes à l’international par année dans différents programmes d’études. Le SPLA tiendra également une conférence pour les étudiants sur «L’emploi à l'international: les possibilités et les réalités d’une carrière à l’étranger», le 14 mars, de 11 h 30 à 13 h, au local 3105 du pavillon Maurice-Pollack. Renseignements: www.spla.ulaval.ca