La conférence de Marie-Claire Belleau, professeure à la Faculté de droit, «Des mélodies nouvelles: Les voix dissidentes des femmes juges à la Cour suprême du Canada», aura lieu le mercredi 17 janvier, à 12 h, au local 1475 du pavillon Charles-De Koninck. Les opinions judiciaires dissidentes sont les motifs des juges qui n'arrivent pas à la majorité des voix. Elles ne constituent donc pas le droit. Or, il existe des liens entre les opinions dissidentes et l'identité des juges à la Cour suprême du Canada. Les femmes juges détiennent les plus hauts taux d'opinions dissidentes. Les autres grands dissidents sont les juges Laskin et Sopinka: deux juges à la périphérie en termes de division anglican/catholique (le juge Laskin étant juif) et à l'extérieur du paradigme francophone/anglophone (canadien-ukrainien dans le cas du juge Sopinka). Ces tendances semblent confirmer les observations des féministes et des auteurs en théorie critique raciale qui distingue une «autre voix» parmi ceux et celles qui s'expriment à partir de la périphérie. Cette conférence offre une analyse quantitative et qualitative de l'espace de la dissidence occupé par les femmes juges de la Cour suprême du Canada.
L’utopie au risque du roman
En collaboration avec le CIERL (Cercle interuniversitaire d’étude sur la République des Lettres), la Faculté de philosophie accueillera Colas Duflo, professeur à l’Université de Picardie Jules Verne, à Amiens, pour une conférence intitulée «L’utopie au risque du roman», le jeudi 11 janvier à 11 h 30 au local 0231 du pavillon Charles-De Koninck. Le roman du 18e siècle utilise volontiers des idées philosophiques à des fins romanesques. Les épisodes utopiques des romans sont à cet égard un exemple particulièrement intéressant. Car l’utopie est un genre philosophique où la présentation des concepts se fait déjà dans un cadre narratif. Il n’y a donc pas, semble-t-il, un grand chemin à parcourir pour faire de la présentation narrative d’idées philosophiques une idée de roman qui utilise de la matière philosophique. Et pourtant, les utilisations romanesques du schème utopique au 18e siècle montrent que ce dernier y subit des altérations importantes, liées aux impératifs diégétiques. Ces conséquences de la récupération romanesque du récit utopique, à la fois narratives et philosophiques, seront l’objet de cette conférence. Colas Duflo est l’auteur, entre autres ouvrages, de Diderot philosophe (Honoré Champion, 2003). Il a en outre édité différents textes de Diderot, dont Le rêve de d’Alembert (GF-Flammarion, 2002) et les Pensées sur l’interprétation de la nature (GF-Flammarion, 2005). Ses travaux actuels portent sur la place de la philosophie dans le roman, au 18e siècle.
On sait perdre à Saskatoon
Lors de la dernière finale de la coupe Vanier en football universitaire canadien, le président de l’Université de la Saskatchewan, Peter MacKinnon, s’était engagé auprès du recteur Michel Pigeon à revêtir le chandail du Rouge et Or en cas de victoire de l’Université Laval. Les Huskies s’étant inclinés 13-8 lors du match de championnat, le 25 novembre, le président MacKinnnon s’est exécuté avec bonne grâce, comme en témoigne cette photo.
Création d'un groupe de travail sur la gouvernance des universités
L'Institut sur la gouvernance d'organisations privées et publiques a annoncé la création d'un groupe de réflexion sur la gouvernance des universités au Québec. La réflexion du groupe se déroulera selon une démarche en trois temps: évaluer les pratiques actuelles et les enjeux de gouvernance propres aux universités (autant du Québec que d'ailleurs); apprécier les solutions concrètes mises de l'avant pour résoudre ces enjeux dans des universités du Québec ou d'ailleurs dans le monde; formuler des recommandations concrètes susceptibles d'améliorer la qualité de la gouvernance dans nos institutions universitaires. Le groupe de travail sera présidé par Jean-Marie Toulouse, professeur aux HEC Montréal. Le président du conseil d’administration de l’Université Laval, Richard Drouin, en fera partie. L'Institut souhaite que le groupe de réflexion fasse rapport de ses recommandations d’ici le 30 juin 2007.
La vie adulte repensée
Quand entre-t-on dans la vie adulte? Sortons-nous un jour de la vie adulte et quand? Autant d'interrogations dont les réponses constituent des défis nouveaux qui renforcent l'actualité mais aussi l'urgence d'une réflexion approfondie sur la vie adulte. La conférence de Jean-Pierre Boutinet, professeur de psycho-sociologie à l'U.C.O. d'Angers et à l'Université de Sherbrooke ainsi que chercheur associé à l'Université Paris X, «Repenser la vie adulte à travers l’expérience contemporaine et paradoxale de la responsabilité», permettra de faire un peu de lumière sur cette question le mardi 16 janvier, à 12 h, au local 182 du pavillon des Sciences de l’éducation. La vie adulte, comme catégorie d'âge aux limites incertaines, est devenue un enjeu depuis que l'adulte a cessé de vivre dans nos environnements culturels comme étalon ou perspective au regard des autres catégories d'âge. Désormais il se perçoit comme un adulte fragmenté, fragilisé, un adulte pluriel dans ses appartenances et ses investissements, en quête de cohérence. La réflexion sur ce qui détermine l’entrée dans l’âge adulte et la fin de cette étape est souvent escamotée par la fuite vers des questionnements autour des équivalents sémantiques ou concurrents sémantiques du terme «adulte» que sont le sujet, la personne, l'individu, faute d'évoquer ces autres synonymes comme l'acteur, l'auteur, le soi. Or, quand on interroge aujourd'hui, lors d'un stage de formation par exemple, cet adulte pluriel et fragmenté pour lui demander d'évoquer spontanément les trois mots qui lui viennent à l'esprit pour qualifier au mieux vie adulte, huit à neuf adultes sur dix y associent d'abord responsable/responsabilité. Que signifie donc aujourd'hui, dans nos imaginaires latents, cette exigence de responsabilité et comment la comprendre dans ses différentes manifestations?
Merci d’avoir aidé le Père Noël!
Pour la dixième année consécutive, Préambule communication organisait l’événement Apporte ton jouet. Cette année encore, l’activité a connu un franc succès. L’objectif était de recueillir plus de 2 500 dons, soit d’égaler la somme amassée lors de l’édition 2005. Le but a été atteint et même dépassé puisque c’est près de 2700 articles de toutes sortes qui ont été recueillis par l’équipe de Préambule communication. En collaboration avec le Noël des enfants de Radio-Canada et la Société Saint-Vincent-de-Paul, le projet Apporte ton jouet a pour but de recueillir des jouets, des denrées non périssables et des produits d’hygiène corporelle pour les distribuer aux familles démunies de la région de Québec. L’équipe d’Apporte ton jouet 2006 remercie sincèrement tous les étudiants, le personnel de l’Université ainsi que les précieux partenaires qui ont été, encore une fois cette année, très généreux.