«Ce projet de quelques millions de dollars touche un secteur crucial de la gestion ainsi qu’un très grand nombre de personnes puisqu’il porte notamment sur la production, aux deux semaines, de 10 000 bulletins de paie, sur le paiement de 16 000 bourses d’études par an et sur la production annuelle de 22 000 feuillets fiscaux, explique Lise Darveau-Fournier. Or, les systèmes actuels ont atteint leur capacité maximale. Parmi les risques associés au statu quo, il y a la rupture du service de la paie sans plan de relève adéquat, le coût de l’entretien temporaire, la perte d’historique et la désuétude technologique.»
Selon la vice-rectrice, il n’est plus possible, dans l’état actuel des systèmes, d’intégrer de nouvelles catégories d’informations. De plus, les nombreuses spécificités des contrats de travail nécessitent, pour entrer les données, de faire davantage d’interventions manuelles, donc augmentation des risques d’erreurs, et d’embaucher davantage de personnel surnuméraire, donc accroissement des coûts. «La production de mouvements rétroactifs, lorsque requis, devient très fastidieuse, voire impossible», ajoute Lise Darveau-Fournier.
La solution de remplacement devra être fiable, sécuritaire, souple, flexible et robuste. Elle devra permettre de revoir certains processus de gestion et de les optimiser davantage. «Nous souhaitons que les fournisseurs s’engagent à partager certains risques avec nous, indique Lise Darveau-Fournier. Il s’agit d’une forme de partenariat pour limiter le risque associé aux possibilités de dépassement des coûts et des échéances. Ce partenariat comprendra aussi la mise en œuvre de mesures préventives de règlement des litiges entre le client et le fournisseur.»