Du 11 au 15 juin, 24 membres de la communauté universitaire ont pris la direction du Nunavik pour participer à un atelier organisé par Sentinelle Nord. Cette activité, destinée aux chercheurs, étudiants-chercheurs, stagiaires postdoctoraux et professionnels de recherche qui font partie d'
équipes associées au projet Sentinelle Nord, visait à les familiariser aux défis de la recherche en milieu nordique et aux réalités des communautés qui y vivent.
Le Fil vous raconte en images quelques moments choisis de leur périple.

Pour 21 des 24 participants, cet atelier avait valeur de voyage initiatique puisqu'il s'agissait d'une première prise de contact avec les régions nordiques. La neige et la glace, encore bien présentes à la mi-juin sur ces vastes territoires, leur ont rappelé, avant même qu'ils posent pied au Nunavik, les importants écarts climatiques avec le Sud.
Photo : Philippe St-Pierre

La première partie de l'atelier s'est déroulée dans les villages de Whapmagoostui et de Kuujjuarapik où vivent respectivement quelque 900 Cris et 700 Inuits.
Photo : Philippe St-Pierre


Dès la première journée de l'atelier, les participants sont partis à la découverte de la région côtière des villages de Whapmagoostui et de Kuujjuarapik.
Photo : Philippe St-Pierre

Un inukshuk situé près des villages de Whapmagoostui et de Kuujjuarapik. Pour les Inuits, cet empilement de pierres servait à diriger les caribous dans des embuscades ou encore de repère pour indiquer l'emplacement de caches de nourriture ou la direction du village le plus proche.
Photo : Philippe St-Pierre

Au troisième jour de l'atelier, les participants se sont déplacés à 160 km vers le nord pour découvrir Umiujaq, une communauté inuite qui compte environ 500 personnes.
Photo : Philippe St-Pierre

Une excursion géologique dans le parc national Tursujuq, situé dans la région d'Umiujaq, a permis aux participants de découvrir des paysages parsemés de collines, de lacs, de buttes de pergélisol (photo du haut) et de cuestas (photo du bas).
Photo : Antoine Gervais

Photo : Philippe St-Pierre

Les professeurs Michel Allard, du Département de géographie, et Richard Fortier, du Département de géologie et génie géologique (tous deux coiffés de casquettes), ont partagé leur longue expérience en recherche nordique et leurs vastes connaissances des phénomènes géologiques périglaciaires avec les participants.
Photo : Philippe St-Pierre

Joe Einish, le coordonnateur culturel du Camp Cri, a accueilli les participants sous la tente et il leur a fait découvrir les traditions de cette communauté à travers ses récits. D'autres rencontres ont eu lieu avec des représentants de communautés crie et inuite. Les discussions ont porté sur le respect des connaissances des aînés, sur les préoccupations des communautés nordiques face aux changements qui s’opèrent dans leurs régions et sur la nécessité de la communication entre les chercheurs et les communautés autochtones.
Photo : Jérôme Lapointe

Pendant leur séjour, les participants ont été hébergés dans la station de recherche du Centre d'études nordiques située à Whapmagoostui-Kuujjuarapik. Des périodes d'échanges ont permis à chacun de présenter son projet de recherche au groupe. Ici, ils posent fièrement avec le personnel de la station de Whapmagoostui-Kuujjuarapik.
Photo : Philippe St-Pierre