![Le dessin de Thomas Biscaro, à gauche, s'intitule Dystopia of the Omnicidal Landscape. À droite: The [Ordinary Man], par Charles-Antoine Lauzon.](https://assets.ulaval.omerloclients.com/assets/a464e128-97b7-412e-9aa8-f52eab80f4ad.png?quality=hd)
Le dessin de Thomas Biscaro, à gauche, s'intitule Dystopia of the Omnicidal Landscape. À droite: The [Ordinary Man], par Charles-Antoine Lauzon.
Thomas Biscaro et Charles-Antoine Lauzon sont tous deux inscrits à la maîtrise en architecture à l'Université Laval. Cette année, ils ont participé à un prestigieux concours international de dessin dans les domaines de l'architecture, du design et des arts, les Drawing of the Year Awards. Le jury composé de spécialistes a décerné à Thomas Biscaro le Beyond Visualisation Award, ainsi qu'une mention spéciale dans la catégorie Visualisation Award. Charles-Antoine Lauzon, lui, a reçu une mention d'honneur dans la catégorie Beyond Visualisation Award.
Le projet de Thomas Biscaro a comme point de départ la ville asiatique de Baotou où est extrait près de la moitié des métaux rares du monde. À dix kilomètres de là, un lac artificiel recueille les déchets chimiques et radioactifs de cette industrie.
Cet essai-projet explore le potentiel d'une architecture spéculative à agir comme catalyseur de prise de conscience. Cette prise de conscience s'oppose à l'inertie collective devant les effets de pratiques industrielles nocives pour l'environnement. Au centre de la mise en scène se trouve une usine de décontamination. Ici, l'architecture rend visible ce que le grand public s'efforce d'oublier: le déni, l'inertie, l'effondrement.
Pour sa part, Charles-Antoine Lauzon cherche dans son projet à réexaminer l'utilisation de la lumière naturelle directe en architecture en explorant les conséquences de la quête incessante de l'humanité vers une «évolution constante». Sa «maison d'anthologie» devient une apologie satirique de nos conditions d'existence dans un monde où la lumière directe a été remplacée par une luminosité diffuse.