Depuis les trente dernières années, l'approche du handicap connaît au plan international une évolution conceptuelle majeure. Le passage du modèle individuel au modèle social du handicap se traduit aujourd'hui par une approche systémique des situations de handicap. Dans ses principes, la loi française du 11 février 2005 prend cette évolution en compte. Les dispositions prévues par la loi pour la mise en œuvre de ces principes permettront-elles une application effective de cette nouvelle approche?Catherine Barral, du Centre technique national d’études et de recherche sur le handicap et les inadaptations (CTNERHI), viendra donner la conférence «L'évolution conceptuelle dans le champ du handicap et son incidence sur la loi française du 11 février 2005 “Pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées”. Cet événement se tiendra le lundi 20 novembre, à 12 h, à l’auditorium de l’IRDPQ – site Hamel, CIRRIS-IRDPQ (525 boul. Hamel).
La Guignolée étudiante a besoin de bénévoles
C’est une réalité de plus en plus connue sur le campus: des étudiants éprouvent des difficultés sur le plan financier. Depuis quelques années, la Conférence Saint-Vincent de Paul/Marie-Guyart dispose d’un petit budget pour leur venir en aide de façon ponctuelle. Cet argent provient de vos dons et surtout de votre participation à la grande Guignolée étudiante le 29 novembre. Nous comptons sur votre aide bénévole lors de cette journée. Notre présence, dans tous les pavillons de la cité, se réalisera uniquement si des gens de l’Université mettent l’épaule à la roue. Voulez-vous nous aider à aider? Pour donner vos disponibilités aux organisateurs de l’événement ou pour obtenir des renseignements supplémentaires, téléphonez au 656-2673.
Dieux, hommes, animaux et plantes classifiés par Platon
La Faculté de philosophie invite étudiants, professeurs et grand public à assister à la conférence de Luc Brisson, du CNRS (Paris), intitulée «L'échelle des vivants chez Platon: dieux, hommes, animaux et plantes», le mercredi 22 novembre à 19 h 30 à l’auditorium (local 1334) du pavillon La Laurentienne. Platon donne de la vie une représentation unifiée qui nous est peu familière, mais qui ne manque ni de grandeur ni même d'intérêt. Dans les Dialogues, les êtres vivants, définis comme des êtres pourvus d'une âme et d'un corps, se répartissent de façon hiérarchique. Au sommet se trouvent les dieux et les démons, dont le corps ne sera pas détruit; puis viennent les êtres humains et les animaux qui sont dotés d'une âme comme les dieux, mais dont le corps sera détruit; au dernier rang, on trouve les plantes que meut la partie inférieure de l'âme. Dans cette hiérarchie, on distingue donc deux coupures: la première, entre les autres vivants et les dieux, dont le corps est indestructible et qui font un usage constant de leur intellect; et la seconde, entre les êtres humains (et les animaux) qui font un usage intermittent de leur intellect et les plantes qui, dépourvues d'intellect, doivent leur servir de nourriture. Luc Brisson est l’auteur de nombreux travaux érudits, dont des traductions richement annotées de Platon dans l’entreprise de traduction complète chez Garnier-Flammarion ainsi que d’autres traductions savantes telles que la Vie de Plotin par Porphyre (1982-1992) et La vie de Pythagore, de Jamblique (1996). Il est également l’auteur de plusieurs livres dont Orphée et l’Orphisme dans l’Antiquité gréco-romaine (1995); Lectures de Platon (2000); Inventer l’univers. Le problème de la connaissance et les modèles cosmologiques, avec F. Walter Meyerstein (1990); Puissance et limites de la raison. Le problème des valeurs, avec F. Walter Meyerstein (1995).
Le C. difficile et les infections nosocomiales
Une conférence de Jacques Pépin, professeur titulaire au Département de microbiologie et d'infectiologie de l’Université de Sherbrooke, aura lieu le mercredi 22 novembre, de 12 h à 13 h 30, à l’amphithéâtre Hydro-Québec du pavillon Charles-Eugène-Marchand. Cette conférence s’intitule «Les infections nosocomiales causées par le C. difficile hypervirulent: l'ampleur du problème, les causes, les solutions et les leçons pour l'avenir». Après une brève revue de la biologie de la souche hypervirulente de Clostridium difficile, de ses origines américaines et de sa dissémination en Amérique du Nord et en Europe, le conférencier examinera en détail l'épidémiologie de cette infection en Estrie, plus particulièrement au CHUS. Il expliquera pourquoi les mesures traditionnelles de lutte contre l'infection n'ont pas fonctionné. Il expliquera notamment comment le risque associé au C. difficile varie entre les diverses classes d'antibiotiques, comment la sélection d'antibiotiques a pu être modifiée au CHUS et quel impact cela a eu sur l'évolution de l'épidémie. Jacques Pépin fera également part des leçons que le système de santé québécois pourrait tirer de cette crise. Renseignements : Philippe De Wals, au 656-2131, poste 7374.
L'éthique de la recherche dans les communautés autochtones
L'Institut d'éthique appliquée (IDÉA) et Florence Piron, professeure au Département d'information et de communication, sont les maîtres d’œuvre d’un séminaire-atelier portant sur l’éthique de la recherche dans les communautés autochtones qui aura lieu le vendredi 24 novembre, de 9 h à 13 h, au pavillon Charles-De Koninck. Comment rééquilibrer le rapport de pouvoir inhérent, pour des raisons historiques, à la production de savoir sur les Autochtones d'Amérique? L’événement sera l’occasion pour des chercheurs, des membres des comités d'éthique de la recherche ainsi que des auteurs du Protocole de recherche des Premières Nations de se pencher sur cette question. En effet, à la fin du siècle dernier, plusieurs ont réalisé à quel point le savoir scientifique sur les peuples autochtones de l'Amérique reposait sur une appropriation du «droit de parole» de ces derniers sur eux-mêmes, reproduisant ainsi le rapport de forces qui les opposaient aux colonisateurs européens. Ce savoir a eu tendance à les transformer en objets exotiques marqués au fer rouge par leur «différence» d'avec les peuples d'origine européenne. Depuis, des chercheurs ont imaginé d'autres façons de faire de la recherche dans les communautés autochtones. Inspirée par les principes de la justice réparatrice, l'éthique institutionnalisée de la recherche au Canada a prévu plusieurs mesures pour aider les communautés autochtones à se réapproprier le savoir produit sur elles. Ces mesures font actuellement l'objet d'une réflexion collective intense qui aboutira bientôt à une consultation publique. Ce séminaire-atelier permettra à différents acteurs d'exprimer leurs positions et leurs préoccupations et d'entrer dans un dialogue constructif sur les conditions de pratique de la recherche dans les communautés autochtones d'Amérique. Renseignements: Johanne Arseneault au 656-2131, poste 11226, ou à IDEA@fp.ulaval.ca.
Joignez le Club de Go de l’Université
Les étudiantes et étudiants sont invités à joindre le tout nouveau Club de Go de l’Université Laval. Le jeu de go, qui existe depuis plus de 4 000 ans, est un des plus vieux jeux de stratégie au monde. Les règles de base en sont très simples: il suffit de poser des pierres blanches et noires sur une planche de jeu dans le but ultime de délimiter un plus grand territoire que l’adversaire. Malgré sa relative simplicité, le jeu de go recèle une complexité fort étonnante qui mêle à la fois logique mathématique et créativité artistique. Il est donc possible de s’initier à ce fascinant jeu de stratégie qui a su perdurer en joignant le Club. Les rencontres se tiennent tous les lundis de 19 h à 22 h au local 1170 du pavillon Agathe-Lacerte. Les débutants tout comme les initiés sont invités à venir jouer et à apprendre dans la plus grande convivialité!
Un site Web sur les missions moraves
Les internautes férus d’histoire ont accès depuis la mi-octobre à un nouveau site Web consacré à l’action des missionnaires moraves auprès des Inuits du Labrador. La présence de l’Église morave - une église d’origine tchèque qui a pris racine en Allemagne et épousé la doctrine protestante - en ces lieux reculés s’est échelonnée sur 234 années, soit de 1771 à 2005. Ce projet de numérisation archivistique en ligne a pour nom «Les Inuits du Labrador vus par les Moraves». Il est le fruit d’une collaboration tripartite entre les universités de Toronto, Memorial et Laval. La Bibliothèque de l’Université a pris en charge la version française du projet en plus de participer à la conception, au design graphique et à l’ergonomie du site. Le site contient plus de 200 livres publiés, 50 cartes et 900 photos, ainsi que des dessins et des peintures. On y trouve également un historique détaillé, une trousse éducative pour l’enseignant, une chronologie interactive et une carte géographique interactive. L’influence des missionnaires moraves a notamment amené les Inuits du Labrador à se regrouper en colonies permanentes et à se convertir au christianisme. Pour plus d’information: http://link.library.utoronto.ca/inuitmoravian/
Novemberfest
L’Association des étudiantes et étudiants en sciences politiques (AEESPUL) fête le Novemberfest le jeudi 16 novembre de 18 h à 23 h à l’Atrium du pavillon Charles-De Koninck. L’événement s'inspire de la tradition allemande de l'Oktoberfest. Les étudiantes et étudiants sont conviés à une soirée de dégustation de bière, de saucisses et de choucroute, le tout dans une ambiance musicale allemande. Les billets sont en prévente au Café Chez Pol du pavillon Charles-De Koninck au coût de 5 $ incluant une consommation. Le prix d'entrée sera de 7 $ incluant également une consommation.