La seconde édition québécoise de l’événement «Les filles et les sciences, un duo électrisant!» se déroulera le samedi 28 février sur le campus. Les adolescentes de 2e, 3e et 4e secondaire sont invitées à participer à cette activité qui vise à leur faire découvrir l’univers des carrières scientifiques et technologiques. Parmi les activités inscrites au programme, mentionnons la visite de stands présentant des carrières scientifiques, la réalisation de projets faisant appel à la créativité scientifique et une série d’ateliers portant sur l’eau, le génie électrique, l’empreinte génétique et les parfums. Un voyage à la Baie-James pour deux personnes sera attribué par tirage au sort parmi les participantes. Commandité par Hydro-Québec, l’événement est présenté à Québec avec le concours de Nadia Ghazzali, titulaire de la Chaire CRSNG-Industrielle Alliance pour les femmes en sciences et génie, et d’Élisabeth Oudar, du Département d’informatique et de génie logiciel. Pour plus d’information, visitez le site www.lesfillesetlessciencesquebec.com.
Mois de l'histoire des Noirs
Le Centre R.I.R.E 2000, en collaboration avec Québec Interculturel 2008, MC2 et l’Université Laval, présente la 7e édition des Journées Samuel de Champlain-Mathieu Da Costa à l'occasion du Mois de l’histoire des Noirs. Cet événement se tiendra les 19 et 20 février à l’Agora du pavillon Alphonse-Desjardins et au Grand Salon du pavillon Maurice-Pollack. Voici la programmation du jeudi 19: de 9 h 30 à 16 h, le public pourra visiter des stands d'entrepreneurs immigrants; de 12 h à 21 h se tiendra l'exposition de Québec Interculturel 2008; de 10 h à 11 h aura lieu une table ronde avec avec Réjean Lemoyne (historien), Michèle D’Haïti (professeure en anthropologie), Mohamed Chabi (étudiante en administration) et Laurence Traoré (chef d’entreprise); de 17 h à 20 h, ce sera le défilé de mode de la designer JS Mayer accompagnée de Dr Faust aka Wilfried Moreira et la violoniste Evgeniya Kopichenko; finalement, de 20 h à 21 h aura lieu un cocktail sur le thème du Carrefour des saveurs. Le vendredi 20 février, il y aura, de 10 h à 14 h, l'exposition Québec Interculturel 2008 et, de 9 h 45 à 11 h 30, une seconde table ronde, cette fois avec Stéphanie Arsenault (anthropologue), Laurence Traoré (chef d’entreprise) et Adinson Brown. Puis, à 12 h, place au spectacle musical du groupe La voix du changement suivi du spectacle de l'artiste Marhox.
5e colloque de l’Institut EDS
Le vendredi 20 mars se tiendra le 5e Colloque étudiant de l’Institut en environnement, développement et société (Institut EDS) à la salle Kruger du pavillon Gene-H.-Kruger, sur le thème «Gestion durable des ressources et du territoire: avancées et perspectives». Cet événement a pour objectif de faire un bilan des projets étudiants de cycles supérieurs. Cette année, Catherine Potvin, professeure au Département de biologie de l’Université McGill, est invitée à titre de conférencière d’honneur. Elle travaille, depuis 1985, sur les changements climatiques et, plus précisément, sur les fonctions des écosystèmes. Cette année, grande nouveauté, il y aura un concours d’œuvres d’art dont les résultats seront exposés à la salle Kruger tout au long de l’événement. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de multidimensionnalité où l’image soutient la réflexion du thème du colloque. La communauté universitaire est invitée à participer en grand nombre. L’entrée est gratuite et l’inscription, obligatoire. Pour en savoir plus,on consulte le www.ihqeds.ulaval.ca/5ecolloqueetudiant.html.
La famille à l'ère postmoderne
Le Département de sociologie, en collaboration avec le comité d’activités de la revue Aspects sociologiques, présente une conférence de Daniel Dagenais, professeur au Département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Concordia. Cette communication, intitulée «Le caractère anthropologique de l’institution familiale», aura lieu le jeudi 19 février, à 13 h, au local 2419 du pavillon Charles-De Koninck. L’effort moderne pluriséculaire de faire reposer entièrement la famille sur des bases individualistes conduit virtuellement l’institution à son terme. Il est possible de poser ce constat d’une manière non catastrophiste comme bilan de la modernité, c’est-à-dire en tentant de prendre acte des limites du projet moderne de refondation rationnelle et volontariste du monde. Cette perspective ouvre vers un au-delà de la modernité et permet de repenser la place de la famille dans la socialité. Daniel Dagenais a publié des travaux sur la modernité et la postmodernité, la famille, le suicide et la théorie sociologique. Il est notamment l’auteur du livre La fin de la famille moderne: la signification des transformations contemporaines de la famille, 2000 (Presses de l’Université Laval, Sainte-Foy). Il est aussi membre du Groupe interuniversitaire d’étude de la postmodernité et membre de l’édition de la revue Société.
Les curés et l'argent
Serge Gagnon, professeur retraité de l'UQTR, viendra prononcer la conférence «Curé de paroisse au Bas-Canada: vocation ou carrière?» le jeudi 26 février, à 12 h, au local 3244 du pavillon Charles De-Koninck. Serge Gagnon traitera d'abord de l’évolution de la carrière ecclésiastique, des premiers postes jusqu’à la retraite. Ensuite, il s’attardera à la rémunération et au niveau de vie des curés. En somme, cette conférence portera un regard privilégié sur la richesse, enviable et enviée, de ceux qui parvenaient à faire une carrière complète, puisque la moitié des curés mouraient avant d’avoir atteint l’âge de soixante ans. Cette conférence est présentée dans le cadre des Midis du Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ).
Violence de la gestion et souffrance au travail
Les évolutions technologiques et managériales pourraient nous libérer du travail. Elles semblent au contraire nous mettre sous pression. Si elles allègent la charge physique, elles accroissent la pression psychique. Un ouvrier gagnait moins de 60 $ par mois au milieu du 19e siècle. Il en gagne aujourd'hui 20 à 30 fois plus en travaillant deux fois moins. Ces gains de temps et d'argent ont été rendus possibles par un formidable accroissement de la productivité du travail. Tout se passe comme si ce que le travailleur gagne en temps, il le paye en intensité, ce qu'il gagne en autonomie, il le paye en implication. D'où une pression, par le temps, par les résultats, mais aussi par la peur. C'est là le résumé de la conférence intitulée «Violence de la gestion et souffrance au travail» que donnera Vincent de Gaulejac, professeur à l'Université Paris-Diderot et directeur du Laboratoire de changement social. Cet événement aura lieu le mercredi 25 février, à 16 h, au local 182 du pavillon des Sciences de l’éducation. Cette conférence se tient à l'occasion des Rendez du Centre de recherche et d'intervention sur l'éducation et la vie au travail (CRIEVAT).
Conférence sur les stratégies d'enseignement
Steve Bissonnette, professeur au Département de psychoéducation et de psychologie de l'Université du Québec en Outaouais (UQO), viendra donner la conférence «Quelles sont les stratégies d'enseignement présentées dans la revue Vie pédagogique au cours des 25 dernières années?» le mardi 24 février, à 12 h, au local 0224 du pavillon du J.-A.-De Sève. Steve Bissonnette a analysé l'évolution du discours pédagogique portant sur les stratégies d'enseignement présentées dans la revue Vie pédagogique de 1979 à 2005. Les résultats de cette analyse de contenu montrent que les stratégies d'enseignement centrées sur l'élève ont été, au fil des ans, de plus en plus présentes dans le discours pédagogique de cette revue alors que celles centrées sur l'enseignant l'ont été de moins en moins. De plus, la présence des stratégies d'enseignement centrées sur l'élève s'est accrue depuis l'avènement de la réforme de l'éducation québécoise. Pourtant, plusieurs synthèses de recherche indiquent que les stratégies centrées sur l'enseignant apparaissent plus efficaces pour favoriser les apprentissages scolaires. Cette conférence est organisée par le Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseignante (CRIFPE-Laval) et la Chaire de recherche du Canada en Formation à l'enseignement.
Harcèlement sexuel en milieu sportif
Le milieu du sport a souvent minimisé et même démenti la présence de harcèlement et de sévices sexuels commis sur les athlètes. Pourtant, les résultats des études portant sur la prévalence du problème sont clairs: le harcèlement et les sévices sexuels existent dans le sport et les athlètes féminines sont particulièrement à risque face à ce problème. À l'heure actuelle, très peu d'études se sont penchées sur le sujet. La conférence «La prévention du harcèlement et des abus sexuels dans les organisations sportives québécoises: impacts sur la protection des athlètes féminines», prononcée par Sylvie Parent, professeure au Département d'éducation physique, le mardi 24 février, à 12 h, au local 1475 du pavillon Charles-De Koninck, sera l’occasion de présenter une étude qui a voulu pallier ce manque. Elle avait pour but de décrire et d'analyser les mesures de prévention du harcèlement et des abus sexuels dans des organisations sportives ainsi que les perceptions des acteurs sportifs concernés par ces mesures. Les résultats ont permis de montrer que plusieurs facteurs nuisent à la mise en place de mesures et à la gestion de ce dossier dans les organisations sportives et que peu de mesures de prévention et de gestion des cas y sont présentes.
Colloque étudiant interuniversitaire en travail social
Quelque 300 étudiantes et étudiants en travail social de partout au Québec sont attendus sur le campus, du 20 au 22 février, à l’occasion de la troisième édition du Colloque étudiant interuniversitaire en travail social. Sur les 17 conférences au programme, 6 seront données par des professeurs, des chargées de cours et un étudiant de l’Université. Les communications des professeurs Gilles Tremblay, Renée Brassard et Jocelyn Lindsay porteront respectivement sur le travail social pratiqué à l’étranger, l’itinéraire des femmes autochtones incarcérées au Québec et l’importance de prendre en compte les réalités masculines dans la formation en travail social. Pour leur part, les chargées de cours Isabelle Fortin-Dufour et Dominique Malacort parleront respectivement du champ sociopénal et du théâtre d’intervention. Quant à l’étudiant Jean-Vincent Bergeron-Gaudin, il animera un atelier qui débouchera sur la rédaction d’un manifeste pour le changement social. Les autres conférences porteront sur les troubles de l’humeur, la place du travail de rue, une clinique spécialisée dans le traitement du trouble de stress post-traumatique, l’organisme d’insertion Le Piolet, les jeunes endeuillés, l’intervention individuelle, la révision de la Loi sur la protection de la jeunesse, la pratique d’urgence sociale, l’éducation populaire, les femmes assistées sociales militantes de l’organisme ROSE du Nord et, enfin, la démystification du VIH/sida et des différentes populations cibles. Pour plus d’information: colloquets2009@hotmail.com ou www.colloquets2009.blogspot.com.
Conférences-midis de la CGSST
La Chaire en gestion de la santé et de la sécurité du travail (CGSST) invite la communauté universitaire à assister à ses prochaines conférences-midi qui se tiendront d'ici le mois de mai. Pour ouvrir le bal, Éléna Laroche, professeure à l'UQAM, donnera la conférence «Comment favoriser le transfert des connaissances issues de la recherche en santé et en sécurité du travail?» le 20 février. Le 27 mars, France St-Hilaire, candidate au doctorat sur mesure en organisation, habiletés de gestion et santé mentale de l'Université Laval, viendra parler de prévention des problèmes de santé psychologique au travail et de solution pour les organisations. Finalement, il sera question, le 24 avril, de formation en milieu de travail et des aspects humains collectifs avec Céline Chatigny, professeure au Département d'éducation et de formations spécialisées de l'UQAM. Toutes ces conférences se tiendront à la salle IBM (local 0610) du pavillon Palasis-Prince de 12 h 15 à 13 h 30. Pour en savoir plus, on consulte le site www.cgsst.com.
Faut-il s'inquiéter des mariages arrangés?
Le mariage consensuel est un phénomène plutôt récent en Occident. Dans le passé, les élites ont toujours vu à «bien marier» leurs enfants pour assurer la transmission du patrimoine et des alliances stratégiques. Aujourd'hui, nos sociétés occidentales d'immigration sont interpellées par cette pratique perçue comme une atteinte à la liberté de choix des personnes et une source de violence. Certains pays sont intervenus sur le plan juridique pour encadrer cette pratique. Devrait-on s'inquiéter de cette pratique? Quelles en sont les conséquences pour les femmes qui y sont soumises? Est-il nécessaire et légitime de légiférer pour encadrer les situations de mariages arrangés? Une table ronde sur cette question est organisée par la Chaire d'étude Claire-Bonenfant sur la condition des femmes et le Centre de recherche interdisciplinaire sur la violence familiale et la violence faite aux femmes (CRI-VIFF) le mercredi 11 mars, à 19 h, à l’auditorium Jean-Paul-Tardif du pavillon La Laurentienne. Les participantes seront Manon Boulianne, professeure au Département d'anthropologie de l'Université Laval (Au sujet du mariage: une approche anthropologique de l'alliance, du genre et de la parenté), Sirma Bilge, professeure au Département de sociologie de l'Université de Montréal (Construire les «mariages arrangés» comme objet sociologique: aléas et dilemmes d'une chercheuse féministe antiraciste) et Madeline Lamboley, doctorante à l'École de criminologie de l'Université de Montréal (Le mariage arrangé et forcé au Québec et en France: entre traditions et législations).