Les terres dégradées, endommagées ou détruites en raison des activités humaines occupent maintenant plus de 75% de la surface terrestre. Afin de construire un monde plus équitable, plus vert et plus accueillant, il est urgent de restaurer ces écosystèmes, et l'apport de spécialistes capables de proposer des solutions innovantes pour y arriver sera essentiel.
C'est ce constat qui a conduit le professeur Damase Khasa, du Département des sciences du bois et de la forêt de l'Université Laval, à soumettre un projet de formation interdisciplinaire et transsectoriel pour la restauration des écosystèmes au Programme de formation orientée vers la nouveauté, la collaboration et l'expérience en recherche (FONCER) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).
L'idée a plu au CRSNG puisque le professeur Khasa vient de recevoir 1,65 M$ pour mener ce projet à terme. «Au cours des 6 prochaines années, explique-t-il, nous allons former 91 personnes afin qu'elles disposent des compétences techniques, scientifiques et professionnelles leur permettant développer des solutions vertes et à faibles intrants pour la restauration des écosystèmes dégradés, endommagés ou détruits.»
L'Université Lakehead, l'Université Laurentienne, l'Université de Toronto, l'Université de l'Alberta ainsi qu'une trentaine de partenaires de l'Afrique, des Amériques, de l'Asie et de l'Europe collaboreront au projet. Après 2030, ce programme se poursuivra sous la forme d'un microprogramme crédité offert par l'Université Laval.