La sécurité et la qualité de vie dans les villages nordiques du Nunavik sont importantes pour le gouvernement du Québec. C'est pourquoi le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides, Benoit Charette, annonce l'octroi d'une aide financière additionnelle maximale de 600 000$ sur deux ans à la Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l'Université Laval. Ainsi, cette dernière pourra continuer de soutenir la Chaire de recherche en partenariat sur le pergélisol au Nunavik et les travaux qu'elle mène.
Le réchauffement climatique provoquant le dégel du pergélisol, la sécurité et la résilience des communautés du Nunavik sont déjà affectées par des dommages subis par les bâtiments et les infrastructures. La qualité de vie des personnes est également touchée en raison d'un accès restreint au territoire pour la pratique d'activités traditionnelles de chasse, de pêche et de cueillette. Les chercheurs travaillent donc en collaboration avec les communautés du Nunavik, afin que les savoirs locaux et scientifiques leur permettent de s'adapter aux impacts du réchauffement climatique sur le pergélisol. La Chaire de recherche souhaite également augmenter la résilience des communautés nordiques face aux changements environnementaux.
Ce nouvel appui du gouvernement du Québec fait suite à une aide de 900 000$ accordée en 2021 pour la création de la Chaire de recherche et son fonctionnement pendant les trois premières années. Les sommes accordées serviront à:
Maintenir et développer les connaissances sur le pergélisol et sa sensibilité au dégel, dans un contexte de changements climatiques
Soutenir et accélérer l'adaptation aux changements climatiques des régions pergélisolées du Québec, en collaboration avec les communautés
Assurer la pérennité de la Chaire de recherche