Adeptes de la selle et du guidon, 88 vélos à assistance électrique seront offerts en location sur le campus du 1er mai au 31 octobre. L'Université Laval fait partie des nouveaux secteurs desservis par le service de vélopartage àVélo, qui entamera sa troisième saison au tournant du mois prochain.
«Ils vont enfin arriver», s'est réjoui François Gélineau, vice-recteur aux affaires internationales et au développement durable, en parlant d'une annonce «très attendue», lors de la conférence de presse conjointe avec le Réseau de transport de la Capitale (RTC) et la Ville de Québec, le 12 avril. «Depuis quelques années, nous sommes témoin du nombre grandissant de personnes qui se déplacent activement à l'Université Laval. Voilà une option de plus qui va se présenter à nous.»
Maude Mercier Larouche, présidente du RTC, a reconnu l'«appétit» de la clientèle sur le campus pour le service àVélo et son intérêt marqué depuis la première saison. Elle estime répondre à la demande cette année avec «quelque chose d'intéressant pour les étudiants», soit quatre stations de 20 à 24 vélos chacune, parmi les plus grosses du réseau.
Ces stations seront implantées à des endroits stratégiques pour une «desserte optimale», a ajouté René Lacroix, vice-recteur aux infrastructures et à la transformation, en précisant qu'on les trouvera près des pavillons Ferdinand-Vandry, Charles-De Koninck, Alphonse-Desjardins et au PEPS.
«Le Ferdinand-Vandry est un pavillon assez occupé l'été. Tous les étudiants en francisation arrivent aussi le 15 mai. On a déjà des résidents qui sont là. Et l'été, nos résidences se transforment en hôtellerie. Pour les gens sur le campus, ça va être intéressant et pour nos employés aussi. On s'attend à ce que ce soit très utilisé», a indiqué le vice-recteur, après avoir lui-même roulé quelques minutes avec le modèle àVélo fabriqué par Devinci, une entreprise québécoise.
Pour René Lacroix, ce nouveau service viendra bonifier le réseau piétonnier de la cité universitaire, ses huit kilomètres et demi de pistes cyclables et le service de transport en commun déjà bien implanté. «En ajoutant la mise en service éventuelle du tramway, comme colonne vertébrale du réseau de mobilité durable, le campus deviendra une destination encore plus facilement accessible et un lien d'interconnexion incontournable pour accéder à différents secteurs de la ville.»
Réduire l'empreinte environnementale
L'offre de vélopartage s'inscrit dans la vision de développement durable de l'Université et son engagement à promouvoir la santé durable, a renchéri François Gélineau. «L'arrivée des stations àVélo sur le campus va certainement contribuer à atteindre plusieurs objectifs: une option de transport abordable, une réduction des émissions de gaz à effet de serre, une occasion de faire de l'activité physique, tous des éléments qui vont contribuer à favoriser une vie active.»
Collaborer pour la mobilité durable
L'Université Laval a «une longue histoire de partenariat avec la Ville et le RTC pour favoriser la mobilité durable», a poursuivi René Lacroix. Pensons au laissez-passer universitaire, une initiative de la CADEUL et de l'AELIÉS pour les étudiants à temps complet, leur donnant un accès illimité aux services généraux du RTC et de la Société de transport de Lévis, incluant les services de la Société des traversiers du Québec (Québec/Lévis), pour les sessions d'automne et d'hiver.
Le vice-recteur rappelle que l'Université permet l'utilisation de ses stationnements lors d'événements majeurs pour faciliter le transport. Sans compter l'implantation sur le campus «du second pôle d'échange en importance sur le tracé de 19,3 kilomètres du tramway», qui permettra à des milliers de personnes de s'y rendre sans voiture.
«L'arrivée du service àVélo, jumelée aux autres projets, contribue à une diminution du bruit, une diminution de la circulation automobile et une diminution du nombre de cases de stationnement», a ajouté René Lacroix.
Outre la communauté universitaire, les étudiants et le personnel du Cégep Garneau, du Cégep Limoilou et du Cégep Sainte-Foy seront notamment desservis par àVélo cet été, a mentionné Maude Mercier Larouche.
Au total, ce sont 34 nouvelles stations qui s'ajouteront aux 40 stations existantes d'àVélo, dont le service est maintenant exploité par Capitale Mobilité. Les stations seront situées à une distance d'environ 350 mètres, afin de favoriser les courts déplacements utilitaires, a souligné la présidente du RTC, qui prévoit un total de 350 000 déplacements pour la saison estivale 2023.
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