23 mars 2023
L’hypothèse de règlement du conciliateur rejetée par le SPUL: un autre rendez-vous manqué
Le conciliateur nommé par le ministère du Travail a convoqué les parties mercredi afin de leur proposer une hypothèse de règlement. Le Syndicat des professeures et des professeurs de l’Université Laval (SPUL) l’a rejetée. Il s’agit d’un deuxième rendez-vous manqué. Nous sommes à nouveau devant une impasse.
Le conciliateur a déposé son hypothèse de règlement à la partie syndicale le mercredi 22 mars à 13h. L’Université a été informée à 17h que la partie syndicale avait rejeté l’hypothèse de règlement soumise par le conciliateur un peu plus tôt.
L’hypothèse de règlement du conciliateur survient durant la période d’ajournement des travaux qu’il a décrétée vendredi dernier. Cette pause servait à prendre un moment de réflexion pour identifier les voies de passage permettant de mettre fin à la grève du SPUL qui dure depuis bientôt quatre semaines.
«Tout porte à croire que l’exécutif du SPUL n’a pas réfléchi de son côté et ne veut pas faire son bout de chemin pour trouver des solutions. Cela nous désole grandement. Nous espèrerions que le SPUL prenne au moins le temps d’analyser l’hypothèse avancée par le conciliateur», a mentionné le vice-recteur exécutif et vice-recteur aux ressources humaines et financières, André Darveau, tout en rappelant que l’Université Laval a fait de nombreux compromis depuis les dernières semaines sur les principaux enjeux.
L'hypothèse visait les trois enjeux en suspens: les salaires, le plancher d’emplois, la liberté universitaire, plus spécifiquement l’exercice de celle-ci tout en conservant une cohésion entre le contenu des cours, leurs modalités d’enseignement et les objectifs du programme d’étude.
Depuis plusieurs semaines, l’équipe de négociation de l’Université Laval est à pied d’œuvre avec un seul objectif en tête: trouver un terrain d’entente pour permettre un retour au travail des professeures et professeurs le plus rapidement possible, pour le bien de sa communauté étudiante.
La direction et le SPUL ont une responsabilité commune envers les quelque 23 000 étudiantes et étudiants affectés par la grève, dont 6 700 sont à risque de non-diplomation.
À ce jour, 36 rencontres ont eu lieu, dont 28 en présence du conciliateur.