
Le comité de direction de la CADEUL 2019-2020. À l'avant: Marie-Lyne Bourque (médecine), vice-présidente à l'enseignement et à la recherche, Laurence Vaillancourt (éducation au préscolaire et enseignement au primaire), présidente, Rose Beaupré Ayotte (éducation au préscolaire et enseignement au primaire), vice-présidente aux affaires internes et Ève-Marie Allard (génie industriel), vice-présidente aux affaires socioculturelles. À l'arrière: Mathieu Blanchet (administration des affaires), vice-président aux finances et au développement, Bénédicte Desbiens (agroéconomie), vice-présidente aux affaires institutionnelles et Keven Imbeault (génie logiciel), vice-président aux affaires externes.
— CADEUL
Une autre année chargée attend la Confédération des associations d'étudiants et étudiantes de l'Université Laval, communément appelée la CADEUL. Son plan directeur 2019-2020, adopté en juin dernier, contient 24 dossiers répartis sous quatre grands thèmes.
«Nos 24 dossiers sont tous prioritaires, affirme la présidente de la CADEUL et étudiante en éducation préscolaire et en enseignement au primaire, Laurence Vaillancourt. Cet automne, une bonne partie de nos efforts sera consacrée aux élections fédérales. Nous allons notamment coorganiser deux débats.»
Le premier débat se tiendra le 24 septembre sur le thème du monde universitaire. Il mettra en scène les porte-parole des principaux partis politiques en matière d'enseignement supérieur. Le second débat aura lieu le 3 octobre sur le thème de l'environnement. Il réunira les candidats de la circonscription de Louis-Hébert, où est située l'Université Laval. Par la suite, la CADEUL rencontrera ces candidats pour leur présenter sa plateforme de revendications. Celle-ci contient sept recommandations réparties sous quatre thèmes: l'aide financière aux études, les frais indirects de recherche et le Fonds de soutien à la recherche, ainsi que l'environnement et la réforme du mode de scrutin.
«La CADEUL fait trois recommandations dans le dossier de l'environnement, indique Laurence Vaillancourt. D'abord, que le gouvernement fédéral mette en place les mesures nécessaires à l'atteinte des objectifs de l'Accord de Paris. Ensuite, que le gouvernement fédéral axe sa politique énergétique uniquement sur le développement des énergies renouvelables. Enfin, que le gouvernement fédéral cesse de financer et de subventionner les secteurs pétrolier et gazier.»
Durant la campagne électorale fédérale de 2015, l'Université Laval hébergeait un bureau de vote dans le cadre d'un projet pilote d'Élections Canada. Ce sera le cas encore une fois cet automne. Plus de 115 établissements d'enseignement postsecondaire au Canada auront leur bureau ouvert du 5 au 9 octobre. Ces bureaux serviront à tous les électeurs. En 2015, quelque 70 000 étudiants canadiens ont pu ainsi voter par anticipation. «Nous ferons la promotion du vote sur le campus», soutient-elle.
La précarité financière, on le sait, caractérise le parcours d'un grand nombre d'étudiants universitaires. Cette situation a des répercussions sur des aspects tels que le logement étudiant et la santé psychologique. En 2018, la CADEUL a finalisé un avis sur la situation du logement chez les étudiants universitaires de Québec. Elle a aussi participé à une enquête panquébécoise en santé psychologique, sous l'égide de l'Union étudiante du Québec.
«Cette année, nous travaillerons à développer un projet de logement étudiant abordable hors du campus, souligne la présidente de la CADEUL. Nous présenterons aussi les résultats de l'enquête panquébécoise en santé psychologique et nous formulerons des recommandations. Nous produirons également un avis analysant les facteurs causant l'endettement des étudiants de premier cycle de l'Université Laval.»
Chaque année, plusieurs centaines d'étudiantes et d'étudiants de l'Université poursuivent une partie de leurs études à l'étranger. En 2017, ils étaient 818 à le faire. En mars dernier, la CADEUL a adopté un avis sur la mobilité étudiante internationale, sortante comme entrante. Cette année, elle prévoit présenter l'avis au Bureau international et partager les recommandations.
«Nous savons qu'il y a une forte augmentation du nombre d'étudiants désireux d'aller vivre une expérience universitaire ailleurs, dit-elle. Cette année, nous nous concentrerons sur les motivations et les difficultés de la mobilité sortante. À cet effet, nous voulons travailler avec la direction de l'Université et le Bureau international pour assurer la qualité des expériences de mobilité.»
Parmi les autres dossiers que la CADEUL traitera cette année, mentionnons les étudiants de première génération, l'évaluation de la formation, l'implication des femmes et la langue d'enseignement.
Pour rappel, la CADEUL représente 88 associations étudiantes et plus de 32 000 étudiantes et étudiants de premier cycle.
Consulter:
lePlan directeur 2019-2020 (PDF)
la Plateforme des revendications en vue des élections fédérales du 21 octobre (PDF)