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Le LPU offrira la possibilité aux étudiantes et aux étudiants de l’Université Laval inscrits à temps complet d’utiliser de façon illimitée, durant les sessions d’hiver et d’automne, les services du Réseau de transport de la Capitale (RTC) et de la Société de transport de Lévis (STL). Chaque session, un montant de 120$ sera prélevé sur les frais de scolarité de chaque étudiant, soit 30$ par mois. À l’heure actuelle, le laissez-passer étudiant du RTC coûte 58$ par mois. Le RTC, la STL et l’Université Laval, ainsi que la CADEUL et l’AELIÉS, poursuivront leurs démarches respectives en vue de l’implantation du LPU à l’automne 2019.
L’Université Laval se réjouit du résultat positif. Pour la rectrice Sophie D’Amours, ce vote en faveur du laissez-passer universitaire est une excellente nouvelle pour l’ensemble de la communauté étudiante. «Le résultat positif du référendum confirme l’intérêt des étudiantes et des étudiants pour le transport en commun et leur volonté de se mobiliser pour poser un geste significatif à l’égard de la mobilité durable à Québec et de la lutte aux changements climatiques.»
Rappelons que depuis 2005, la mobilité de la communauté étudiante de l’Université Laval et ses besoins en transport en commun ont fait l’objet de plusieurs réflexions par les associations étudiantes. C’est quatre ans plus tard, à l’automne 2009, que le premier référendum sur le laissez-passer universitaire s’est tenu. Une forte majorité d’étudiantes et d’étudiants avait alors affirmé leur volonté de contribuer financièrement au LPU.
Au fil des ans, en parallèle aux démarches pour mettre en place un LPU, la communauté universitaire a constamment été encouragée à choisir des modes de transport autres que la voiture en solo comme le vélo, la marche, le covoiturage et l’autobus. De nombreuses solutions et infrastructures ont été mises en place pour faciliter les déplacements durables.
En 2014, l’AELIÉS, la CADEUL, le RTC, la STL et l’Université Laval ont décidé de se réunir en groupe de travail afin d’établir les balises techniques et administratives du projet. Ils ont notamment sollicité la participation étudiante à une importante enquête visant à connaître l’intérêt des étudiants pour un LPU, quel que soit leur mode de transport actuel, et leur intention d’utiliser un tel laissez-passer le cas échéant.
Voilà maintenant qu’à l’aube de l’année 2019, la communauté étudiante de l’Université Laval se prononce à nouveau en faveur d’un LPU. «C’est maintenant à nous de jouer pour être à la hauteur des ambitions de notre communauté étudiante, souligne Robert Beauregard, vice-recteur exécutif et vice-recteur aux études et aux affaires étudiantes. Les associations étudiantes peuvent compter sur nous pour les accompagner dans les démarches en vue de l’implantation et la mise en œuvre du LPU à l’automne 2019.»