
C'est en partie grâce au travail de Younès Messaddeq que le COPL a accru ses collaborations internationales au cours des derniers mois.
— David Cannon
C'est en bonne partie grâce au professeur Younès Messaddeq, membre du COPL et titulaire de la Chaire d'excellence du Canada sur l'innovation en photonique dans le domaine de l'information et des communications, que cette entente a pu être conclue, souligne le professeur Vallée. «Younès a travaillé pendant 11 ans au Brésil avant d'accepter un poste à l'Université Laval. Il a grandement facilité la signature de l'entente.»
Les cinq chercheurs qui se joindront au COPL sont des professeurs universitaires dont le salaire sera versé par le Brésil. «Ils se retrouveront dans un environnement stimulant qui leur permettra de poursuivre leurs travaux tout en apprenant comment nous structurons un centre de recherche ici, souligne le directeur du COPL. De notre côté, nous profiterons de leur apport scientifique et nous espérons créer un cadre qui facilitera la venue d'étudiants-chercheurs brésiliens motivés et talentueux.»
Le COPL compte déjà un fort contingent d'étudiants étrangers. Environ le tiers de ses quelque 270 étudiants-chercheurs et stagiaires postdoctoraux proviennent de l'extérieur du Canada. «Nous recevons quotidiennement des demandes de la part d'étudiants qui veulent faire de la recherche dans notre centre. Le défi consiste à recruter les meilleurs», dit le professeur Vallée.
L'accord avec l'université brésilienne survient quelques mois après la signature d'une entente entre l'Université Laval et l'Université de Bordeaux 1 dans le domaine de la photonique. «La collaboration entre grands centres de recherche est une tendance observée partout dans le monde, souligne le directeur du COPL. Elle est d'ailleurs souhaitée et encouragée par les organismes subventionnaires comme les Fonds de recherche du Québec. Nous entendons multiplier nos échanges internationaux au cours des prochaines années.»
D'ailleurs, à la suggestion du professeur Messaddeq, le COPL vient de se joindre à l'International Commission on Glass. Fondé en 1933, cet organisme regroupe 37 universités, institutions et entreprises qui se démarquent en science et en technologie du verre, incluant la fibre optique. «Ce n'est pas banal, souligne Réal Vallée. Notre présence au sein de cet organisme peut notamment signifier la venue à Québec d'importants congrès internationaux.»


























