«En 2009, le courtier d’assurance de l’Université, dans son analyse de risques, a souligné le niveau de fiabilité élevé de l’actuelle centrale d’énergie, a expliqué Éric Bauce, vice-recteur exécutif et au développement. Mais il a aussi mentionné plusieurs situations pouvant causer un arrêt prolongé de la production de vapeur.» Selon lui, une centrale de relève améliorera la fiabilité de production de vapeur. «Elle permettra, a-t-il affirmé, de continuer à alimenter le campus en vapeur en cas de panne à la centrale d’énergie.»
La centrale d’énergie, située à l’est du campus, produit la vapeur qui sert à chauffer l’ensemble des bâtiments. La nouvelle centrale sera permanente et pourra fonctionner en mode urgence et semi-continu. Elle sera aménagée à même la centrale de production d’eau refroidie du secteur ouest du campus. Ce bâtiment, qui est voisin du pavillon de la Faculté de médecine dentaire, sera agrandi pour l’occasion. La centrale de relève aura ceci de particulier qu’elle recourra au gaz naturel pour produire la vapeur. Le gaz naturel émet des gaz à effet de serre lorsqu’il est brûlé. Il en émet toutefois environ le tiers de moins que le mazout lourd. À l’actuelle centrale d’énergie, les quatre chaudières utilisent du mazout lourd, du gaz naturel et de l’électricité pour produire en période de pointe 77 200 kg/h de vapeur. La nouvelle centrale, qui ne comprendra qu’une seule chaudière, en produira 45 400 kg/h.
L’échéancier préliminaire prévoit que le projet se mettra en branle en juin avec la sélection des professionnels et la préparation des plans et devis. La nouvelle centrale devrait être fonctionnelle en mars 2013. Le projet nécessitera un investissement de 5,8 M$.