
Bien que le baccalauréat en génie industriel soit déjà offert dans d’autres universités, les professeurs de l’Université Laval, à l’origine du programme, savaient qu’ils avaient tous les ingrédients pour offrir une formation de qualité exemplaire, qui se distingue des approches des autres établissements au premier cycle: «En plus d’avoir réussi à réunir des professeurs de renom de tous les champs d’expertise pour enseigner à nos étudiants du baccalauréat, le nouveau programme de l’Université Laval offrira aux futurs ingénieurs une solide formation autant sur le plan fondamental qu’appliqué. Cette formation préparera le futur ingénieur à analyser les réalités d’aujourd’hui, à réfléchir globalement pour mieux agir localement. Les étudiants plongeront rapidement dans des études de cas, auront l’occasion de faire des visites industrielles et pourront effectuer jusqu’à quatre stages pendant leur cheminement. Par surcroît, ils bénéficieront d’ententes de mobilité internationale dans une soixantaine de pays partenaires. Un atout considérable pour les jeunes ingénieurs qui évolueront dans un contexte de mondialisation tel qu’on le connaît», témoigne Mustapha Nour El Fath, professeur et directeur du programme.
Le génie des affaires
À la croisée des chemins du monde des affaires et de l’ingénierie, le génie industriel englobe, outre les sciences de l’ingénieur, des compétences de plusieurs disciplines comme les sciences économiques, les sciences humaines et sociales, l’environnement et le développement durable. Concrètement, un ingénieur industriel agit dans l’entreprise comme un véritable chef d’orchestre qui veille à ce que l’ensemble des ressources fonctionnent de concert pour assurer l’efficacité et la performance de l’organisation. Selon le professeur Daoud Ait-Kadi, du Département de génie mécanique, «l’ingénieur industriel est appelé à jouer un rôle clef dans l’industrie de demain. Il doit non seulement se préoccuper des aspects économiques, mais également des questions sociales et écologiques pour assurer un développement durable de l’entreprise qui l’emploie. Il sera en mesure d’analyser, d’innover et de mobiliser les ressources pour la réalisation de projets pouvant contribuer à la pérennité des organisations.» Au-delà de l’enjeu environnemental, l’ingénieur industriel est appelé à jouer un rôle stratégique dans les différentes mutations des entreprises.
Selon la relance des diplômés effectuée par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport, les ingénieurs industriels sont en demande. En effet, sur 228 diplômés interrogés en janvier 2009, 92,7 % sont en emploi dans le domaine, et 4,7 % sont toujours aux études. Le génie industriel est reconnu par l’Ordre des ingénieurs du Québec. Pour en connaître davantage sur ce programme, visitez le www.gmc.ulaval.ca/industriel.