
— Marc Robitaille
Une énergie débordante
Native de Chicoutimi, Marie-Pascale Gobeil a grandi entre une mère professeure de chimie et un père ingénieur mécanique. Études de piano puis de violon au Conservatoire de musique de Saguenay, programme sports-études au secondaire, enfance choyée où les samedis après-midi se passaient à répéter à l’Orchestre des jeunes du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Après des études collégiales au cours desquelles s’affirme son intérêt pour tout ce qui touche aux sciences de la santé, elle fait une demande d’admission en physiothérapie et en médecine. Sa candidature sera acceptée dans les deux domaines. «L’étape la plus difficile, c’est le collégial, où il faut étudier fort afin d’obtenir de bonnes notes, affirme Marie-Pascale Gobeil. Après, à l’Université, cela va tout seul. On assiste aux cours et on étudie.»
Une journée dans la vie de Marie-Pascale Gobeil ressemble à une course perpétuelle entre l’Université et le Conservatoire de musique, situé dans l’enceinte du Grand Théâtre. De 9 h à midi, cours de violon au Conservatoire. Dîner. De 13 h 30 à 15 h 30, cours à la Faculté de médecine puis retour au Conservatoire pour quelques heures de pratique, suivies d’un cours avec l’Orchestre du Conservatoire à 17 h. Cet emploi du temps plutôt chargé ne l’empêche pas de conserver une excellente moyenne dans ses cours, de jouer lors de divers concerts et de nombreux mariages et réceptions. «Il faut doser ses activités, c’est un jour à la fois», répond-elle tranquillement quand on lui demande le secret de son énergie débordante.
L’été prochain, Marie-Pascale Gobeil entreprendra son externat en médecine. Consciente que le temps manquera pour jouer du violon, cette grande admiratrice de Brahms, Tchaïkovski et Dvorak soutient que ce n’est là que partie remise. Une fois qu'elle sera installée en région, comme elle le souhaite, son cher violon ne sera jamais bien loin de sa table d’examen et de ce stéthoscope qui fait tant battre son cœur.