
Depuis 2002, la Faculté d'aménagement, d'architecture et des arts visuels occupe la Villa James, à titre de locataire, afin d'y tenir son École internationale d'été de Percé. Elle propose des formations intensives de type ateliers et classes de maître dans les domaines des arts visuels, du design, de l'aménagement du territoire, du développement régional et de la philosophie. Les cours ont lieu de la mi-mai au début septembre de chaque année.
L’édifice, construit en 1888 par le peintre américain Frederick James, fait partie de l’Arrondissement naturel de Percé, reconnu et protégé depuis 1973 par la Loi sur les biens culturels du gouvernement du Québec. La vaste demeure d’allure victorienne, élégante et harmonieuse, tant par ses volumes, que sa fenestration et son ornementation, se caractérise par son aspect Shingle, une particularité des bâtiments de style néo-Queen-Ann. Solidement ancrée au Cap Canon, La Villa James se divise en deux parties: la partie nord, munie d’une immense baie vitrée, origine d’une maison qui a été déplacée depuis le village de Percé pour créer l’atelier du peintre. La partie centrale et la partie sud forment une seconde maison qui est accolée à la première. Elle dispose d’une galerie fenestrée, d’un bel escalier, de trois foyers, d’une cuisine située face au Rocher Percé, d’une salle à manger surplombant le quai et la Ville de Percé ainsi que de trois chambres à l’étage. À partir de cette demeure patrimoniale situé sur un promontoire, on peut admirer, d’un côté le Rocher percé et l’Île Bonaventure, de l’autre, la ville de Percé et les montagnes de la Gaspésie.
La Fondation de l’Héritage canadien du Québec avait acquis la Villa James du gouvernement québécois en 1988. Elle a procédé à sa rénovation dans le respect intégral de son architecture, des matériaux à l’ornementation d’origine. «L‘Université Laval s’est engagée à maintenir la vocation éducative et culturelle de la Villa James, à y effectuer des activités d’enseignement et de recherche, tout en préservant le caractère patrimonial de l’édifice et son intégration dans le milieu environnant, souligne la directrice de l’École internationale d’été de Percé, Marie-Andrée Doran. Elle entend continuer à permettre l’accès du public, lors des expositions ou conférences en lien avec les activités de l’École d’été.»