Depuis le 6 mai 2008 et jusqu’au 22 mars 2009, le Musée de l’Amérique française présente l’exposition Une présence oubliée: les huguenots en Nouvelle-France. Cette présentation est le fruit d’une collaboration entre l’Institut du patrimoine culturel de l’Université Laval (IPAC), le Musée de la civilisation, le Musée des Ursulines de Québec et l’Église réformée Saint-Marc de Québec. Marie-Claude Rocher, professionnelle de recherche et adjointe au directeur de l’IPAC, a assuré la conception de l’exposition et Marc Pelchat, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses, a fait partie du comité scientifique. La colonie française d’Amérique du Nord, entre le 16e et le 18e siècle, n’était pas uniformément catholique. Plusieurs centaines de protestants, les huguenots, y ont non seulement vécu, mais y ont joué un rôle de premier plan. On trouvait, parmi eux, des marchands, des marins, des défricheurs, des artisans, des soldats, des explorateurs, des filles du roi et même des coureurs des bois. Entre 1540 et 1629, sur les onze gouverneurs qu’a eus la Nouvelle-France, six étaient huguenots. L’exposition met en lumière la clandestinité dans laquelle s’exerçait le culte protestant. On peut voir, entre autres, des coupes de communion démontables. Ces objets, qu’on pouvait cacher rapidement, facilitaient les déplacements lors des assemblées clandestines.
Tout sur Mgr de Laval
Jusqu’au 22 mars 2009, pas moins de quatre lieux muséologiques répartis entre Québec et Sainte-Anne-de-Beaupré présentent chacun une exposition sur le premier évêque du diocèse de Québec, Mgr François de Laval. Les quatre expositions forment un tout et ont été montées à l’occasion du 400e anniversaire de fondation de Québec. Sept étudiantes et étudiants à la maîtrise, inscrits au diplôme d’études supérieures spécialisées en muséologie, ont contribué de façon significative aux quatre projets. La principale exposition se tient depuis le 7 mai au Musée de l’Amérique française, à Québec. À l’aide de la vidéo, du théâtre et du multimédia, elle fait revivre notamment des personnages qui ont connu François de Laval et qui s’adressent à lui. L’étudiante Caroline Bouffard a développé l’espace d’exposition traitant des objets liturgiques. Elle était également responsable de faire le lien entre l’exposition principale et les trois autres expositions. Marie-Ève Bérubé et Bassirou Diene ont conçu l’exposition qui présente le Moulin du Petit-Pré, le premier moulin industriel de la colonie. Au Centre d’interprétation de la Côte-de-Beaupré, l’exposition de Laurence Boudreau et Anouk Gingras montre que Mgr de Laval a favorisé, sur sa seigneurie, l’implantation de colons. Pour plus d’information: Musée de l’Amérique française, tél.: 692-2843, Moulin du Petit-Pré, tél.: 824-7007, Centre d’interprétation de la Côte-de-Beaupré, tél.: 824-3677, Musée de sainte Anne, tél.: 827-3782.
L’autobus de Gilles Vigneault
Daniel Fradette, designer et coordonnateur à l’Animation religieuse du Bureau d’accueil et d’animation de l’Université, présente l’exposition L’autobus de Gilles Vigneault, jusqu’au 6 juin, à la Salle d’exposition du pavillon Alphonse-Desjardins. Daniel Fradette s’est employé à tisser un textile pictural sur la base du canevas narratif du conte L’autobus de Gilles Vigneault. Il a produit un langage formel traduisant de façon non figurative la trame du récit, par des motifs dont le résultat a généré une série de neuf bas-reliefs sur carton, ultimement réunis dans une composition unique en forme de mandala. L’auteur rejoint le champ de la spiritualité et démontre comment l’art, autant dans son processus que dans l’œuvre finale, est un lieu de recherche et d’expression de sens. L’art abstrait et l’art contemporain suscitent la perplexité. Pour beaucoup encore, ils demeurent incompris, voire suspects. Pourtant, l’abstraction est la condition même de la connaissance. Avec cette exposition, l’auteur nous convie à un voyage au cœur même de l’abstraction et nous invite à pénétrer le processus de tissage de l’œuvre abstraite. En montant à bord de «l’autobus», le spectateur pourra circuler au sein du conte de Gilles Vigneault, pour en découvrir les ressorts et en dégager la trame narrative qui structure ce récit qui parle de routine, de rencontre et de risque. De quelle manière Vigneault réussit-il à exprimer la part de risque et de rupture à laquelle convie chaque nouvelle rencontre? Comment notre routine arrive-t-elle à se constituer en rempart contre le danger de chaos que représente toute rencontre potentielle? Ce que Vigneault a réussi à exprimer dans une poétique littéraire, Daniel Fradette le réinterprète en poétique plastique. Les heures d’ouverture de la Salle d’exposition sont de 9 h à 17 h, du lundi au vendredi. Le vernissage aura lieu le vendredi 30 mai, à 17 h.
Quatrième édition de Laval en spectacle
Pour passer une bonne soirée tout en découvrant des talents inconnus qui ne demandent qu’à être dévoilés au grand jour, il suffit d'assister à la quatrième édition de Laval en spectacle, qui met en valeur le talent des employés de l’Université. Cette soirée aura lieu le vendredi 6 juin, à 19 h 30, au Théâtre de la cité universitaire. «Il s’agit d’un spectacle amateur, mais les numéros, eux, sont de haut calibre, dit Louis-René Rheault, président du comité organisateur de Laval en spectacle, qui regroupe une vingtaine de bénévoles. Lors des auditions, nous sommes toujours surpris du talent dont font preuve les gens. Et l’édition 2008 ne fait pas exception à la règle.» Au programme de cette soirée, placée sous le signe de la découverte, figurent des numéros de chant, de danse et d’humour. Les artistes qui présenteront un numéro sont: Danielle Couture et Claude Boulianne, Hélène Fortier, Marc Pouliot, Sylvie Morel (accompagnée au piano par Lise Boudreault), Nicolas Fortin, Linda Turgeon, Christophe Garenc, le groupe de musique irlandaise les Matching Keys et Bernard Roy. Soulignons que Laval en spectacle remet tous les profits engendrés par l’activité à des organismes de charité. «Depuis 2004, rappelle Louis-René Rheault, un total de 3 600 $ a été remis à la Fondation Mira, à la Fondation Sourdine et à la Fondation Gilles Kègle. Les gens font d'une pierre deux coups en assistant au spectacle. En plus de se divertir, ils aident également des gens dans le besoin. À cet égard, nous espérons ardemment que le public sera au rendez-vous.» Les billets sont en prévente, au coût de 10 $, au Bureau des activités socioculturelles (local 2344 du pavillon Alphonse-Desjardins), ainsi qu’auprès des membres du comité organisateur et de représentants dans différents pavillons. On peut également se procurer des billets le soir du spectacle au coût de 14 $. Le prix est de 5 $ pour les 12 ans et moins. Pour connaître les points de vente sur le campus: www.lavalenspectacle.ulaval.ca.