Pour passer une bonne soirée tout en découvrant des talents inconnus qui ne demandent qu’à être dévoilés au grand jour, il suffit d'assister à la quatrième édition de Laval en spectacle, qui met en valeur le talent des employés de l’Université. Cette soirée aura lieu le vendredi 6 juin, à 19 h 30, au Théâtre de la cité universitaire. «Il s’agit d’un spectacle amateur, mais les numéros, eux, sont de haut calibre, dit Louis-René Rheault, président du comité organisateur de Laval en spectacle, qui regroupe une vingtaine de bénévoles. Lors des auditions, nous sommes toujours surpris du talent dont font preuve les gens. Et l’édition 2008 ne fait pas exception à la règle.» Au programme de cette soirée, placée sous le signe de la découverte, figurent des numéros de chant, de danse et d’humour. Les artistes qui présenteront un numéro sont: Danielle Couture et Claude Boulianne, Hélène Fortier, Marc Pouliot, Sylvie Morel (accompagnée au piano par Lise Boudreault), Nicolas Fortin, Linda Turgeon, Christophe Garenc, le groupe de musique irlandaise les Matching Keys et Bernard Roy. Soulignons que Laval en spectacle remet tous les profits engendrés par l’activité à des organismes de charité. «Depuis 2004, rappelle Louis-René Rheault, un total de 3 600 $ a été remis à la Fondation Mira, à la Fondation Sourdine et à la Fondation Gilles Kègle. Les gens font d'une pierre deux coups en assistant au spectacle. En plus de se divertir, ils aident également des gens dans le besoin. À cet égard, nous espérons ardemment que le public sera au rendez-vous.» Les billets sont en prévente, au coût de 10 $, au Bureau des activités socioculturelles (local 2344 du pavillon Alphonse-Desjardins), ainsi qu’auprès des membres du comité organisateur et de représentants dans différents pavillons. On peut également se procurer des billets le soir du spectacle au coût de 14 $. Le prix est de 5 $ pour les 12 ans et moins. Pour connaître les points de vente sur le campus: www.lavalenspectacle.ulaval.ca.
Mono Lake
C’est dans un décor de fin du monde évoquant la solitude et la disparition d’êtres chers qu’évoluent les personnages de la pièce Mono Lake, écrite et mise en scène par Jean-François Lessard et présentée les 5, 6, 7, 12, 13 et 14 juin à 20 h au studio-théâtre du pavillon Charles-De Koninck (local 1270). «On peut parler de création collective avec Mono Lake, car toute une équipe, composée d’amis et de gens de théâtre, a contribué à mettre la pièce en forme, dit cet étudiant à la maîtrise en théâtre. Nous espérons que le public appréciera ce spectacle naviguant en quelque sorte entre l’univers cosmique et le monde aquatique, et qui tire son inspiration de la rencontre entre la musique et le théâtre. Nos colonnes de tuf à nous, c’est la scène et toutes les émotions qui en émergent.» L’histoire est celle de Charles et Maryse qui se retrouvent un beau jour à Mono Lake, dans la Sierra Nevada, en Californie. Avec le temps, les deuils et les chagrins vécus par chacun refont surface. Il y a aussi Nathan, le fils de Charles, qui tente désespérément de retrouver sa mère. D’autres personnages gravitent autour du trio, cherchant dans l’air du temps un sens à donner à leur vie. Lentement, les pièces du puzzle se rassemblent, se construisent et se déconstruisent. La quête du rapport au temps et du sens de la vie se profile dans cette pièce rythmée à la fois par la parole et par la musique. «Toute l’équipe a travaillé longuement pour en venir à un langage scénique bien particulier, permettant une constante entre réalisme et poésie, harmonie et dissonance, ordre et déconstruction, explique Jean-François Lessard. Nous avons accouché d’un récit qui nous touche beaucoup, qui nous dépasse et que nous redécouvrons chaque jour.» Distribution et interprétation: Vincent Champoux, Maryse Lapierre, Philip Larouche, Jean-François Lessard, Todd Picard et Nicola-Frank Vachon. Assistance à la mise en scène: Joëlle Cloutier. Scénographie: Katia Talbot. Renseignements et réservations au 647-2213 ou à monolake@live.com.
De la musique pour Lauberivière
Pierre Ratté est programmeur-analyste à la Fondation de l’Université Laval. Depuis plus de 30 ans, il vit une passion: la musique. De novembre 2006 à octobre 2007, cet auteur-compositeur-interprète a permis aux internautes de télécharger gratuitement, chaque mois, l’une de ses compositions sur son site Web. Aujourd’hui, une compilation des 12 morceaux est en vente avec, comme bonus, 3 pièces inédites. La vente de ce CD appuie une noble cause: l’œuvre de la Maison de Lauberivière. En effet, 3 $ par album vendu seront remis à ce refuge essentiel aux sans-abri de Québec. Pour vous procurer cet album et aider cette cause, visitez le www.pierreratte.com à la page La saveur du mois et téléchargez le bon de commande. Jusqu’au 30 juin, un rabais de 20 % est offert.
La leçon de piano
Découvrez les effets positifs de votre créativité sur plusieurs éléments importants de votre vie au quotidien, tels le stress, la santé psychologique, la motivation et les diverses peurs rencontrées lors de l'adaptation au changement lors d'un concert-entretien avec Gontran Girard. Gontran Girard n’est pas un pianiste ordinaire. Ce n’est guère par la rapidité avec laquelle il maîtrise les notes ou par une virtuosité encore jamais vue qu’il se distingue. Il ne cherche pas à se faire voir, tout au contraire: sa virtuosité consiste à nous faire voir. Ses compositions créent une atmosphère empreinte de sérénité et de bien-être, un espace intérieur où l’auditeur peut s’abandonner. Sa musique nous révèle à nous-mêmes. Pour le pianiste, la musique ne pourrait être sans le silence sur lequel elle s'appuie et où elle prend sa source. Là ne s’arrête pas la singularité du personnage. À la suite d'études en piano, Gontran Girard se tourne vers la psychologie au travail. La vie professionnelle avec son cortège d’obligations le happe comme nous tous. Cependant, à 39 ans, son désir de composition est plus fort que jamais. Ces années où il a expérimenté plusieurs méthodes et techniques pour guérir l’âme humaine lui confirment ce qu’il avait toujours pressenti: la souffrance provient en bonne partie du refoulement de notre créativité, intrinsèque à chaque être. C’est alors qu’il se lance dans la composition de musique contemplative pour ne plus la laisser. Depuis, quatre albums ont vu le jour: Silence et Naissance d'un papillon, dont quelques pièces ont d'ailleurs été éditées dans une quinzaine de pays, servant même d'indicatifs musicaux à des émissions de télévision au Japon et en Hollande, et les tout derniers, Imago et L’Étale, qui empruntent la même voie. Cette carrière, il la combine avec celle de consultant en créativité dans les entreprises. «La créativité, une façon différente de percevoir la réalité» est son leitmotiv. Enfin, il enseigne la science du comportement humain en entreprise au niveau universitaire. C’est un rendez-vous, le 3 juin prochain, à 19 h 30, à l'auditorium Jean-Paul-Tardif du pavillon La Laurentienne. Billets: 10 $ à l'entrée.
Des protestants dans la colonie
Depuis le 6 mai 2008 et jusqu’au 22 mars 2009, le Musée de l’Amérique française présente l’exposition Une présence oubliée: les huguenots en Nouvelle-France. Cette présentation est le fruit d’une collaboration entre l’Institut du patrimoine culturel de l’Université Laval (IPAC), le Musée de la civilisation, le Musée des Ursulines de Québec et l’Église réformée Saint-Marc de Québec. Marie-Claude Rocher, professionnelle de recherche et adjointe au directeur de l’IPAC, a assuré la conception de l’exposition et Marc Pelchat, doyen de la Faculté de théologie et de sciences religieuses, a fait partie du comité scientifique. La colonie française d’Amérique du Nord, entre le 16e et le 18e siècle, n’était pas uniformément catholique. Plusieurs centaines de protestants, les huguenots, y ont non seulement vécu, mais y ont joué un rôle de premier plan. On trouvait, parmi eux, des marchands, des marins, des défricheurs, des artisans, des soldats, des explorateurs, des filles du roi et même des coureurs des bois. Entre 1540 et 1629, sur les onze gouverneurs qu’a eus la Nouvelle-France, six étaient huguenots. L’exposition met en lumière la clandestinité dans laquelle s’exerçait le culte protestant. On peut voir, entre autres, des coupes de communion démontables. Ces objets, qu’on pouvait cacher rapidement, facilitaient les déplacements lors des assemblées clandestines.
Tout sur Mgr de Laval
Jusqu’au 22 mars 2009, pas moins de quatre lieux muséologiques répartis entre Québec et Sainte-Anne-de-Beaupré présentent chacun une exposition sur le premier évêque du diocèse de Québec, Mgr François de Laval. Les quatre expositions forment un tout et ont été montées à l’occasion du 400e anniversaire de fondation de Québec. Sept étudiantes et étudiants à la maîtrise, inscrits au diplôme d’études supérieures spécialisées en muséologie, ont contribué de façon significative aux quatre projets. La principale exposition se tient depuis le 7 mai au Musée de l’Amérique française, à Québec. À l’aide de la vidéo, du théâtre et du multimédia, elle fait revivre notamment des personnages qui ont connu François de Laval et qui s’adressent à lui. L’étudiante Caroline Bouffard a développé l’espace d’exposition traitant des objets liturgiques. Elle était également responsable de faire le lien entre l’exposition principale et les trois autres expositions. Marie-Ève Bérubé et Bassirou Diene ont conçu l’exposition qui présente le Moulin du Petit-Pré, le premier moulin industriel de la colonie. Au Centre d’interprétation de la Côte-de-Beaupré, l’exposition de Laurence Boudreau et Anouk Gingras montre que Mgr de Laval a favorisé, sur sa seigneurie, l’implantation de colons. Pour plus d’information: Musée de l’Amérique française, tél.: 692-2843, Moulin du Petit-Pré, tél.: 824-7007, Centre d’interprétation de la Côte-de-Beaupré, tél.: 824-3677, Musée de sainte Anne, tél.: 827-3782.