
De gauche à droite, de haut en bas: Marie Nadeau, Alexandre Campeau-Lecours, Javad Mashreghi et Albert Dang-Vu.
— FSG
Le 27 novembre avait lieu, au Centre des congrès de Québec, la 32e Cérémonie des prix Summa ainsi que l'Hommage aux personnalités inspirantes de la Faculté des sciences et de génie de l'Université Laval. À cette occasion, deux professeurs, une conseillère au développement de la recherche et un diplômé ont été honorés.
Alexandre Campeau-Lecours a reçu le prix Summa Enseignement 2025. Il a commencé sa carrière d'enseignant à l'Université Laval après trois ans dans une entreprise, où il a conçu des robots d'assistance pour personnes à mobilité réduite.
«La chose la plus importante dans un cours est de donner la motivation aux étudiants à suivre le cours. Parce que, entre une version du cours où je parle de manière très monotone en lisant un PowerPoint et une autre où je monte un cours avec une production à la Game of Thrones, ça fait une très grosse différence.»
Albert Dang-Vu est le lauréat du prix Summa Carrière 2025. Ce diplômé en informatique de génie a beaucoup touché à l'entrepreneuriat durant sa carrière. Il est aujourd'hui coprésident de Premier Tech Digital. Il est aussi président de Livesnap, qu'il a cofondée en 2024 et qui se spécialise dans la veille et la surveillance d'informations.
«Le lien entre ces différentes sociétés est la passion de bâtir quelque chose, de faire une différence.»
Javad Mashreghi s'est vu décerner le prix Summa Recherche 2025. Il est professeur au Département de mathématiques et de statistique. Au fil des ans, il a écrit une quinzaine d'ouvrages, la plupart sur des sujets de recherche actuels.
«J'ai formé plusieurs étudiants à différents niveaux. J'essaie surtout de transmettre l'amour de la recherche. Pour moi, la recherche n'est pas un emploi pour lequel on reçoit un salaire. Je crois qu'on reste vivant tant qu'on fait de la recherche et qu'on découvre.»
Marie Nadeau a reçu le prix Summa Communauté facultaire 2025. Depuis son arrivée à l'Université Laval, il y a 22 ans, elle a occupé le même emploi, soit celui de conseillère au développement de la recherche. Après un baccalauréat en biochimie, elle a poursuivi des études de maîtrise de recherche au Centre hospitalier de l'Université Laval. Ont suivi quatre années dans le secteur privé, où elle a observé que les gestionnaires d'entreprise ne parlaient pas nécessairement le même langage que la recherche universitaire. Elle a voulu «faire le pont» entre les deux réalités.
«Que la Faculté reconnaisse mon parcours, c'est une certaine fierté; ça fait très plaisir parce que c'est aussi un peu comme un legs. C'est comme si je partais, mais qu'il y avait une partie de moi qui restait.»
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