
La vice-rectrice à la recherche, à la création et à l'innovation Eugénie Brouillet (tout à gauche) animait le panel constitué (de gauche à droite) du professeur Yves De Koninck, de la directrice générale de l'INAF Renée Michaud, du professeur Simon Coulombe et du directeur général de Relief Jean-Rémy Provost.
Être ouvert et à l'écoute. Savoir dialoguer. Faire preuve de patience et d'agilité. Ces qualités essentielles au démarrage et au maintien de projets de recherche en partenariat ont été évoquées à plusieurs reprises lors de la Rencontre des gestionnaires de l'Université Laval, le jeudi 20 février.
Animée par Eugénie Brouillet, vice-rectrice à la recherche, à la création et à l'innovation, cette rencontre a donné la parole à quatre panélistes qui ont témoigné de l'importance des maillages entre le monde de la recherche et la société.
Pour Yves De Koninck, professeur à la Faculté de médecine et directeur du Centre de recherche CERVO, les alliances avec différentes organisations de l'international sont devenues une évidence. «La recherche sur le cerveau est rendue tellement avancée, on ne peut pas la faire en silos.» Travailler avec d'autres universités ou organismes permet également d'exploiter de nouveaux créneaux distinctifs à l'Université Laval.
Au fil des ans, l'Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels (INAF) a noué de nombreux partenariats, autant privés que publics. Son objectif? Éclairer les politiques publiques à l'aide des données probantes, tout en offrant des conseils à l'industrie agroalimentaire. «Si on n'est pas capable de faire du 1+1 = 3, il y a quelque chose qui ne va pas dans le partenariat. Il faut qu'il y ait une synergie pour qu'on fasse plus ensemble», a exprimé sa directrice générale Renée Michaud.
Du temps pour s'apprivoiser
Simon Coulombe, professeur à la Faculté des sciences sociales et titulaire de la Chaire de recherche Relief en santé mentale, autogestion et travail a souligné «qu'il faut se donner un peu de temps pour s'apprivoiser». Dans un projet, les besoins et les attentes des différents partenaires peuvent diverger. «Mais avec de l'ouverture, on est capables de travailler en harmonie et de façon constructive», a ajouté Jean-Rémy Provost, directeur général de Relief et partenaire de la Chaire.
À la fin de la rencontre, la rectrice Sophie D'Amours a souligné l'importance de développer des «compétences au partenariat» au sein de l'Université Laval, afin d'apprendre les uns des autres. «Je suis fière de l'évolution que l'on voit à l'Université en matière de partenariats. Il y en a partout maintenant», a-t-elle ajouté.

Les gestionnaires réunis pour le rencontre du jeudi 20 février