14 novembre 2024
La Semaine mondiale de l'entrepreneuriat se tiendra du 18 au 22 novembre sur le campus
Une dizaine d'activités permettront aux participantes et participants de découvrir leur potentiel entrepreneurial et d'explorer les ressources et l'accompagnement offerts à l'Université
Des ateliers inspirants, des conférences enrichissantes et des rencontres avec des personnes entrepreneures passionnées qui partageront leurs expériences: ce sont là les grands axes de la programmation de la Semaine mondiale de l'entrepreneuriat, la huitième du genre, qui se tiendra sur le campus de l'Université Laval du 18 au 22 novembre sur le thème «Explorez votre potentiel entrepreneurial».
Bon an mal an, cette semaine thématique attire quelques centaines de personnes, des membres de la communauté universitaire, mais aussi des étudiantes et étudiants de cégeps accompagnés de leurs professeures et professeurs, ainsi que des personnes du grand public.
Le coup d'envoi de cette semaine thématique aura lieu le 18 novembre à compter de 16h30 à La Centrale – Espace entrepreneurial du pavillon Maurice-Pollack. Un panel de discussion réunira des entrepreneures et entrepreneurs issus de l'Université Laval, qui échangeront sur leurs parcours respectifs et leurs expériences. Les personnes présentes pourront ensuite rencontrer les panélistes, en plus de deux jeunes entrepreneurs en vue. L'un d'eux est Louis-Philippe Pleau, cofondateur de LumIR Lasers, une entreprise qui a mis au point le premier laser à fibre infrarouge moyen abordable avec des propriétés physiques révolutionnaires.
«La semaine dernière, Louis-Philippe Pleau s'est illustré en recevant deux prix Fidéides dans les catégories Jeune Entreprise et Petite Entreprise de l'année, explique le directeur général d'Entrepreneuriat ULaval, Simon Chouinard. Louis-Philippe fait son chemin de manière très impressionnante. Il démontre un leadership personnel très fort.»
Le jeune entrepreneur fait partie de la Brigade des alumni. Cette initiative d'Entrepreneuriat ULaval consiste en des cercles de partage et de réseautage offerts aux personnes dont le projet est en incubation à l'Université. Ces cercles visent à favoriser les échanges confidentiels et ciblés avec des entrepreneures et entrepreneurs.
Une programmation diversifiée, une réalité complexe
Une nouveauté de la semaine consistera en une exposition d'affiches à La Centrale – Espace entrepreneurial sur des projets innovants des 33 entreprises actuellement incubées chez Entrepreneuriat ULaval.
Au même endroit, deux créateurs de contenu partageront leur parcours, leurs réussites et les défis rencontrés dans leur transition vers l'entrepreneuriat.
À la salle Power Corporation du Canada, deux entrepreneurs aguerris répondront aux questions relatives, entre autres, à la commercialisation, à l'innovation et à la responsabilité sociale.
Et l'entrepreneuriat au féminin sera bien présent au pavillon Adrien-Pouliot avec un panel animé par trois entrepreneures de la Faculté des sciences et de génie. «On observe parmi nos entreprises incubées que les équipes sont presque exclusivement masculines, souligne Simon Chouinard. Par ailleurs, on a un exemple extraordinaire de femmes entrepreneures issues de l'Université avec Omy Laboratoires et leurs soins pour la peau personnalisés. Les deux cofondatrices sont des modèles de femmes visionnaires et inspirantes. L'une d'elles, Rachelle Séguin, a reçu la semaine passée un prix Fidéides dans la catégorie Entrepreneur(e) visionnaire.»
Une présentation en ligne sera consacrée à l'organisation du futur, une entité basée sur une vision collective tournée vers une société postcroissance. Une autre activité, hybride celle-là, mettra l'accent sur les innovations technologiques dans le secteur agroalimentaire.
Autre nouveauté cette année: sur le thème de l'entrepreneuriat scientifique, un enregistrement balado en direct devant public mettra en valeur Tesselate Robotics, une entreprise actuellement incubée chez Entrepreneuriat ULaval et qui crée des systèmes de navigation semi-autonome tout-terrain, à la fois robustes et intuitifs. Des étudiants agiront comme intervieweurs.
Santé mentale
La journée du 21 novembre, la santé et le bien-être des personnes entrepreneures seront au cœur du Grand Saut, une activité présentée dans le cadre de la Semaine mondiale de l'entrepreneuriat et qui se tiendra à Québec, à l'Espace 400e. Isolement, stress, anxiété, incertitudes: des maux accompagnent l'entrepreneuriat. En 2021, Entrepreneuriat ULaval avait organisé la première édition du Grand Saut avec des partenaires. Cette année, l'événement, d'envergure provinciale, est organisé par le Mouvement des accélérateurs d'innovation du Québec, en collaboration avec les organisations référentes, notamment Entrepreneuriat ULaval.
Simon Chouinard rappelle que les jeunes entrepreneures et entrepreneurs ont besoin d'échanger avec «un village de personnes» qui vont amener des perspectives différentes, et de l'aide aussi. «Lors de cette semaine, dit-il, nous créons des occasions qui favorisent ces contacts et les interactions. À l'Université Laval, nous avons un devoir, comme écosystème entrepreneurial, de prendre soin de celles et ceux qui décident de passer à l'action et de leur fournir un accompagnement, notamment des conseils sur les saines habitudes de vie à inclure dans leur quotidien.»
Un écosystème dynamique
Selon le directeur général, il se passe quelque chose à l'Université. «On sent du mouvement au sein de la base étudiante, souligne-t-il. Ces derniers mois, de plus en plus d'étudiantes et étudiants y vont d'initiatives propres qui touchent l'entrepreneuriat. L'esprit entrepreneurial se porte très bien sur le campus. Les efforts pour structurer l'écosystème entrepreneurial portent fruit.»
Selon lui, les portes d'entrée sont de plus en plus visibles pour celles et ceux qui veulent passer à l'action. «De plus en plus de professeurs viennent nous voir pour poser des questions sur l'entrepreneuriat, indique-t-il. Certains ont même des projets dans lesquels ils voudraient être impliqués. Ça aussi, c'est nouveau. Cela n'est pas étranger au fait qu'on a ajusté notre stratégie ces dernières années. Par exemple, nous avons quelqu'un à la Faculté des sciences et de génie qui fait du développement entrepreneurial à temps plein.»
Simon Chouinard se dit assez optimiste quant aux retombées de la campagne de promotion de l'entrepreneuriat scientifique, lancée le 17 mai dernier, soulignant la volonté de la direction de l'Université Laval de valoriser encore plus les résultats de la recherche. «Ce contexte, explique-t-il, favorise de plus en plus de projets sérieux, avec un potentiel de croissance basé sur des résultats de recherche et qui ont des potentiels de plus en plus intéressants d'impact et de transfert à la société.»