Quatre étudiants de la maîtrise en arts visuels participent au plus grand rassemblement autour de l'art numérique de la planète. Pierre Boulanger, Juan David Molina, Samah Saidi et Triska Sicuranzo Gagné sont en résidence au festival Ars Electronica, qui se déroule du 4 au 8 septembre dans la ville de Linz.
Rendez-vous mondial des artistes et des chercheurs qui approfondissent les rapports entre art, technologie et société, le festival a cette année pour thème «HOPE – who will turn the tide». Les étudiants de l'École d'art ont donc proposé un projet dans lequel le vent, en tant que métaphore d'une communication fluide entre les éléments, les êtres et les choses, permet de porter un regard d'espoir sur notre monde.
L'installation qu'ils présentent s'intitule Capturer l'éther: transmutations d'influx intangibles. Leur visée? Explorer la capture de l'insaisissable. Pour ce faire, les quatre artistes créeront d'abord des dispositifs afin de capturer le vent. Par un jeu de poulies et de cordes tendues, les données recueillies seront ensuite réinterprétées et utilisées pour activer des moteurs, des haut-parleurs, des ventilateurs et des projecteurs présents dans l'espace. Enfin, à travers un système électronique et mécanique, l'installation proposera une exploration poétique et multiforme de l'air en mouvement. Résultat: une forme de conversation entre les éléments, l'humain et la machine.
La candidature des quatre étudiants-artistes a été appuyée par le professeur Jocelyn Robert, de l'École d'art. Le centre d'artistes en art audio et électronique Avatar a aussi collaboré à cette résidence.