![<p>Le laboratoire comprend une salle d’observation, une salle de groupe de discussion, une salle de contrôle, une salle d’analyse de données et des capteurs neurophysiologiques.</p>](https://assets.ulaval.omerloclients.com/58b04a0f1bcdcf6a74ff369100634108ff7b07adeb2bb9e1ad82b6ca52ee436e.jpg??width=1024)
Le laboratoire comprend une salle d’observation, une salle de groupe de discussion, une salle de contrôle, une salle d’analyse de données et des capteurs neurophysiologiques.
— Jacques Beardsell
Ce projet, financé en partie par la Fondation canadienne pour l’innovation, a été initié par les titulaires de deux chaires de recherche du Canada, Catherine Ratelle et Frédéric Guay, qui se consacreront à la poursuite de leurs recherches dans leur domaine respectif. Catherine Ratelle réalise ses travaux sur la parentalité et le développement scolaire et vocationnel et Frédéric Guay travaille sur les enjeux de la motivation et de la réussite scolaires. Des chercheurs d’autres disciplines seront aussi appelés à collaborer aux travaux.
Le laboratoire permettra d’étudier le comportement de participants à travers diverses situations de la vie courante. Des capteurs neurophysiologiques faciliteront la compréhension de leurs réactions. «L’activité neurophysiologique représente une mesure plus précise que les réponses d’un questionnaire administré traditionnellement auprès d’élèves quand vient le temps de sonder, par exemple, leur degré de motivation en classe», souligne Frédéric Guay. «De plus, l’évaluation en temps réel de l’activité neurophysiologique des élèves pourrait mener à des interventions inédites en classe. L’enseignant qui noterait une baisse de motivation chez ses élèves, à partir des données neurophysiologiques disponibles sur tablette numérique, serait en mesure de moduler ses pratiques pédagogiques pour maintenir leur motivation.»
Le laboratoire comprend une salle d’observation aménagée en un espace de vie authentique, avec une salle à manger et un salon. «Cette salle, en reproduisant l’environnement familial des participants, sera propice aux interactions, lesquelles seront filmées grâce à des caméras habilement dissimulées afin que les participants s’expriment et se comportent de façon naturelle», précise Catherine Ratelle.
Le laboratoire comprend par ailleurs une salle de contrôle permettant de programmer les angles des caméras et d’analyser les comportements des participants grâce à des logiciels de gestion et de traitement des séquences vidéo. Également, une salle d’observation des discussions de groupe a été aménagée avec un écran de projection et une table de conférence pouvant accueillir les participants.
![Laboratoire de recherche sur les relations sociales - Université Laval](https://assets.ulaval.omerloclients.com/e47108c42fc9122c7ddf7b1c11c61cdbfdb67e5af61a80a1d889f9665e55cb43.jpeg)
Photo : Jacques Beardsell