8 mars 2021
PEPS: les défis du futur
Le PEPS souffle 50 bougies. Voilà l’occasion de revenir sur les personnalités et les événements qui ont marqué ce complexe sportif. Ce huitième article de la série aborde les défis qui attendent le plus important complexe sportif universitaire dans l’est du Canada.
Julie Dionne est une femme d’action, de projets et d’avenir. Pas surprenant lorsqu’on sait que la directrice du Service des activités sportives (SAS) est aussi celle qui a connu, en tant qu'ancienne capitaine et joueuse étoile, une très belle carrière au sein de l’équipe de basketball Rouge et Or. En 2002, elle remporte, avec le Rouge et Or, la médaille d'argent au championnat canadien. Elle fut aussi choisie sur l'équipe d'étoiles des recrues au niveau national. De plus, alors qu'elle était entraîneure-chef des Dynamiques du Cégep de Sainte-Foy, elle remporte avec son équipe trois championnats nationaux en cinq ans, dont deux consécutifs.
Face à cette battante si active et passionnée, avec un sourire contagieux, difficile d’ailleurs de croire que, depuis, il s’est déjà écoulé une vingtaine d’années.
Julie Dionne, c’est aussi cette femme, cette employée, cette gestionnaire, qui est toujours aussi animée par ce même et fort sentiment d'appartenance au PEPS et au Rouge et Or. Alors qu’elle célèbre avec son équipe les 50 ans du PEPS, elle répète que le succès est dû à ses prédécesseurs. «Je suis directrice du SAS depuis seulement 3 ans. Chaque jour, je me sens grandement privilégiée d’avoir une équipe aussi incroyable, composée d’employés passionnés et dévoués au PEPS. Mais je réalise aussi que je dois tout autant à tous ceux qui ont pensé et bâti de toutes pièces ce que le PEPS est devenu aujourd’hui.»
Et l’avenir? Pour la gestionnaire, il est clair que c'est à elle et à son équipe de bâtir le futur de cet important complexe sportif universitaire – en fait, le plus important situé dans l’est du Canada. «Comme tant de gens, nous avons, jusqu’ici, énormément appris de la crise sanitaire. Il faut donc maintenant nous retrousser les manches et tirer profit de cette expérience, qui nous a mobilisés comme jamais, pour bâtir et créer ensemble, comme organisation, notre nouvelle vision.»
Pour Julie Dionne et son équipe, de nombreux enjeux se profilent. Certes, il y a d'abord un enjeu financier important, mais aussi, bien évidemment, celui de reconquérir certaines clientèles qui ont modifié, au cours des derniers mois, leur pratique de l’activité physique. Toutefois, c’est sans surprise qu’on retrouve, une fois de plus, le caractère optimiste et déterminé de la directrice. «Rien ne remplacera jamais, par exemple, toute l’énergie, la synergie, l’adrénaline et l’aspect social qui se dégagent d’un entraînement de groupe, tels ceux que nous offrons en grand nombre au PEPS», dit-elle tout sourire.
Un plan de continuité pour amorcer l’avenir
Julie Dionne et son équipe travaillent d’ailleurs actuellement sur un plan de continuité pour les trois prochaines années. «Grâce à ce plan, dit-elle, nous comptons justement exploiter les défis qui nous ont animés et que nous avons surmontés au cours des derniers mois. Ils seront les leviers de nos prochaines réussites.» À titre d’exemple, elle évoque le fait que, depuis le début de la crise, plusieurs secteurs ont, de leurs propres initiatives, modifié leurs processus et leurs façons de faire, en allant jusqu’à collaborer avec d’autres secteurs avec qui ils n’avaient pas l’habitude de travailler.
Au cœur des stratégies de ce plan? Revoir, analyser et repenser l’expérience client, ce qui correspond en fait aux sentiments ressentis par le consommateur à la suite de l’ensemble de ses interactions avec une entreprise. L’expérience client est donc non seulement influencée par les employés, les valeurs, les services offerts et les produits, mais aussi par la publicité et les réseaux sociaux.
Et comment l'équipe de Julie Dionne entend revoir l'expérience client? En sondant, au cours des prochains mois, l’ensemble des diverses clientèles du PEPS, dont des employés, des utilisateurs et des partenaires externes. On leur demandera, par exemple: «Pour vous, quelles sont les forces du PEPS? Ses faiblesses? Comment percevez-vous l’avenir du PEPS? Quelles sont vos attentes?»
«Nous visons vraiment à créer une expérience client qui deviendra en quelque sorte la base de notre nouvelle culture organisationnelle. C’est un fait connu depuis longtemps que lorsqu’il est question du PEPS, on pense principalement à la très grande qualité de ses infrastructures et de ses installations. Ce fait doit évidemment demeurer. Cependant, ce que nous souhaitons maintenant pour l’avenir, c’est de mettre davantage en lumière que le PEPS, c’est une culture d’activité physique. C’est l’expérience que vivent les gens, du fait qu’ils s’y sentent bien, comme à la maison. Après tout, n’oublions pas que notre client sera toujours au centre de tout et que le PEPS est et sera toujours le lieu de rencontre d’une grande famille. Et c’est justement cette vision qui ressortira de notre futur plan d’action», précise la gestionnaire.
Une autre force du futur plan de mobilisation? L’équipe cherchera à collaborer davantage avec d’autres départements et facultés du campus. «Nous sommes habitués, dit-elle, à réaliser des événements et des activités, mais relativement peu dans le domaine de la recherche. Et pourtant, on devrait le faire! Pour reprendre les mots du professeur en kinésiologie Jean-Pierre Després, qui travaille également comme chercheur au PEPS: "Le PEPS, c’est le temple de la santé durable". Tout comme lui, je suis d’avis que nous pouvons amener et exploiter, en nos murs, des projets de recherche très porteurs, tels ceux sur la santé durable. À titre d’exemple, la nouvelle clinique du PEPS, qui connaît un très beau succès, pourrait davantage collaborer avec d’autres départements ou facultés du campus.»
Chose certaine, à voir tout le dynamisme et tout le professionnalisme de Julie Dionne et de son équipe, le PEPS a un bel avenir devant lui. Il ne faut pas non plus oublier tous ces habitués qui attendaient impatiemment sa réouverture graduelle, prévue ce 8 mars. D'ailleurs, à ce sujet, Julie Dionne se rappelle de nombreux témoignages qu’elle a reçus depuis le début de la pandémie. Elle pense notamment au mot de cette mère de 3 enfants, dont 2 adolescents, qui a grandement apprécié la location des grandes installations à des bulles familiales durant la période des Fêtes. «J’aimerais témoigner, a-t-elle écrit, du fait que le PEPS change tout pour nous en ce moment. Comme nous sommes parents de 3 enfants, cela nous aide vraiment à passer au travers de cette période! Je suis persuadée que cela demande des efforts titanesques à l’équipe du PEPS. Si un jour des gens demandent si ça vaut la peine, moi, je dis: absolument!»
Somme toute, pour Julie Dionne et son équipe, il est clair que le client – et maintenant la recherche! – sera toujours au cœur des priorités du PEPS!
Lire tous les articles de la série sur le 50e anniversaire du PEPS
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