Durant la conférence de presse officielle de la rentrée universitaire, la rectrice Sophie d’Amours et l’équipe de direction ont partagé leurs orientations et priorités en cette journée fort animée sur le campus.
Depuis 5 ans, les inscriptions à l’Université Laval ont fait un bond de 11,6% et cette tendance se poursuivra en 2022-2023. C’est là un des faits saillants de la rentrée que la rectrice a communiqué aux membres de la communauté universitaire réunis le 7 septembre à l’atrium du pavillon Charles-De Koninck.
«Quelle grande joie de vous retrouver réunis en personne pour cette rentrée universitaire!» s’est-elle exclamée, d’entrée de jeu. Selon Sophie D'Amours, le campus sera plus vibrant que jamais au cours de l’année et durant son second mandat de cinq ans qui s’amorce. «Le campus de l’Université Laval est un campus vibrant, a-t-elle déclaré. Vibrant parce que c’est toute une communauté universitaire qui amorce ce nouveau cycle de développement et de consolidation de notre université, parce que les inscriptions ont augmenté de 11,6% depuis cinq ans et parce que le budget de recherche, toujours en croissance, dépasse pour la première fois le demi-milliard de dollars. Tous ces exemples démontrent l’attractivité de notre université.»
Sophie D’Amours entrevoit les prochaines années avec enthousiasme. «Nos défis sont bien connus, a-t-elle expliqué, et j’ai reconfiguré mon équipe en fonction de ces défis. C’est dans cet esprit que j’ai créé un nouveau poste de vice-recteur aux infrastructures et à la transformation. Ce poste était nécessaire avec la venue projetée du tramway sur le campus, une infrastructure majeure, avec la reconfiguration des entrées et des sorties, et avec des réaménagements qui nous permettront de nous déplacer à pied entre les pavillons avec moins de véhicules dans les jambes. Il y a aussi la question de l’hybridation de nos modes d’enseignement et d’études. Tout ça nous force à transformer nos façons de faire.»
L’année qui vient servira entre autres à la préparation du Plan stratégique quinquennal de l’Université. Comme il y a cinq ans, la haute direction tiendra des consultations publiques où les membres de la communauté universitaire et les partenaires externes de l’Université pourront communiquer leurs idées.
Sur la longue période de pandémie de COVID-19, la rectrice a fait le commentaire suivant. «Malgré les restrictions, nous avons délivré 36 000 diplômes aux finissantes et finissants des années 2020, 2021 et 2022. Cela démontre notre résilience et notre capacité d’adaptation.»
Une équipe engagée
La conférence de presse a servi à donner le ton à l’année universitaire qui débute, à souligner l’atteinte des objectifs depuis deux ans malgré la pandémie, à présenter quelques projets phares et à démontrer la vitalité de l’offre d’enseignement en présence et en ligne. La rencontre a aussi servi à présenter les vice-recteurs et vice-rectrices qui entoureront la rectrice tout au long de son mandat.
André Darveau est vice-recteur exécutif et vice-recteur aux ressources humaines et aux finances. Il a souligné qu’un des objectifs du présent mandat consistait pour l’Université à se maintenir dans le peloton de tête des meilleurs employeurs. «Notre université est au 18e rang des meilleurs employeurs au Canada et première dans la région de Québec, toutes industries confondues. C’est une position dont nous sommes très fiers.» Selon lui, l’Université a la responsabilité de continuer à offrir un milieu de travail stimulant. Dans ce but, la haute direction implantera un baromètre de la qualité de vie au travail qui prendra le pouls des membres du personnel de la communauté. «Cet outil de mesure, a-t-il expliqué, tiendra compte des changements en cours et fournira une plateforme pour recevoir les commentaires, conseils et bonnes idées de toute la communauté.»
Cathia Bergeron était auparavant doyenne de la Faculté de médecine dentaire. Elle est maintenant vice-rectrice aux études et aux affaires étudiantes, responsable de la santé. Dans son allocution, elle a donné en exemple le démarrage, cet automne, d’une formation médicale de l’Université Laval à Lévis et à Rimouski. «Ces milieux de formation, a-t-elle soutenu, permettront de mieux comprendre la réalité de la pratique médicale régionale, en milieu rural et hors des grands centres. C’est une façon de susciter l’envie de faire carrière sur l'ensemble du territoire.»
Eugénie Brouillet, vice-rectrice à la recherche, à la création et à l’innovation, a mentionné combien grands sont les défis à relever en matière de recherche et d’innovation. «Heureusement, a-t-elle poursuivi, les moyens comme les talents, eux aussi, sont grands à l’Université Laval. Ces grandes capacités nous permettront collectivement d’accroître notre impact, nous permettront d’augmenter la qualité et le nombre d’interfaces entre le monde de la recherche et la société.» Selon elle, la capacité interdisciplinaire des équipes universitaires peut contribuer à mettre en évidence ce que les sciences, de tous les points de vue, peuvent apporter à la réflexion collective en ces temps de polarisation, de recherche de la vérité et de grands défis et débats.
René Lacroix a été nommé vice-recteur aux infrastructures et à la transformation. Selon lui, de nombreux projets stimulants changeront pour le mieux le visage du campus. Parmi ceux-ci la construction du Centre de tennis avec des terrains intérieurs et extérieurs, la construction du Carrefour international Bryan Mulroney et la construction de nouvelles résidences pour la communauté étudiante.
«En parallèle, a-t-il ajouté, de multiples actions seront posées pour verdir le campus plus qu’il ne l’est déjà et améliorer les liens cyclables et piétonniers. Il faut savoir que ces projets s’intègrent dans une vision globale de développement.»
Auparavant doyen de la Faculté des sciences sociales, François Gélineau est devenu vice-recteur aux affaires internationales et au développement durable, responsable de l’équité, de la diversité et de l’inclusion et de la philanthropie. D’entrée de jeu, il a rappelé que l’Université Laval a toujours été ouverte sur le monde, même pendant la pandémie. «Malgré la limitation de la mobilité internationale depuis deux ans, a-t-il dit, le nombre d’étudiantes et d’étudiants de l’international a bondi de 22,6% de 2017 à 2022. Cet automne seulement, la hausse attendue est d’environ 20%.» En matière de développement durable, le vice-recteur a rappelé que l’Université travaille à l'élaboration d'un nouveau plan en action climatique, dans lequel l’Université est encore plus ambitieuse. Mentionnons que l’établissement a déjà réduit son empreinte carbone de 42% depuis décembre 2018.