
La dernière fois que l'Université Laval a accueilli le Championnat canadien de volleyball masculin, c'était en 2008. Plus de 3 000 personnes avaient assisté au match d'ouverture.
— Rouge et Or
Les huit meilleures formations au pays se livreront bataille pour le trophée Tantramar, emblème de la suprématie au volleyball universitaire masculin canadien. Le Rouge et Or, hôte de l’événement, est déjà assuré de sa place dans le tournoi. Il tentera de mettre fin à la domination des équipes de l’Ouest, qui ont remporté le titre lors des 18 dernières saisons. La formation de l’Université Laval est d’ailleurs la dernière équipe à l’Est de Winnipeg à avoir enlevé la précieuse bannière nationale. C’était en 1994.
Il s’agira du neuvième championnat national de volleyball à se dérouler au stade couvert. C’est après le tournoi masculin de 1999, présenté au PEPS, que l’idée de le déménager dans un plus grand espace avait surgi. Cette année-là, la brillante performance de la troupe de Pascal Clément, qui avait perdu la finale aux mains des Huskies de la Saskatchewan, avait permis d’attirer tout près de 7 000 personnes en trois jours dans le grand gymnase du complexe sportif.
L’automne suivant, on avait testé le stade couvert lors du traditionnel Challenge SSQ. L’expérience avait été suffisamment concluante pour qu’on décide d’y tenir le championnat canadien, en mars 2000. Depuis, quatre tournois masculins (2001, 2004, 2005 et 2008) et trois féminins (2002, 2003 et 2011) ont été présentés dans l’enceinte qui peut accueillir plus de 3000 personnes.
Le directeur du programme d’excellence Rouge et Or, Gilles Lépine, a vécu cette transition aux premières loges. «Je me souviens encore des yeux des gens quand ils sont entrés dans le stade couvert pour la première fois et qu’ils ont vu le montage qu’on avait préparé, raconte-t-il. Tout le monde était très impressionné. C’était la première fois à Québec qu’on tenait des matchs de volleyball dans un amphithéâtre aussi imposant.»
Lui-même ancien étudiant-athlète et entraîneur-chef, il se rappelle particulièrement de l’atmosphère électrisante qui régnait lors de la dernière édition du championnat masculin à se tenir au PEPS, en 2008. Le Rouge et Or affrontait l’Université Thompson Rivers en quart de finale le vendredi soir. «Ça a été un point culminant des 10 dernières années, dit-il. Les gens ne cessaient d’entrer dans le stade, si bien que pour la première fois, on s’est vraiment demandé si on allait fermer les portes 30 minutes avant la partie.»
Il note aussi le récent exploit de l’équipe féminine, qui a attiré quelques milliers de personnes en demi-finale contre Trinity Western en 2011, en route vers la finale canadienne. «Les Spartans avaient une équipe beaucoup plus imposante physiquement, explique-t-il. Mais l’appui de la foule avait été extraordinaire et avait soulevé nos joueuses, qui avaient réussi à remporter le match.»
Même si le championnat à venir sera le neuvième en 14 ans, le défi technique en reste un de taille. L’installation des loges, des gradins et de la surface de jeu demande encore une imposante planification. «Aménager les infrastructures dans le stade couvert exige une grosse logistique. Ça reste une préoccupation pour le comité organisateur et un beau défi, même si nous sommes habitués», soutient Gilles Lépine.
Cet aspect se verra de beaucoup allégé à compter de l’an prochain. En effet, les futurs matchs se tiendront au Super PEPS, ce qui demandera beaucoup moins de montage.
«Ça va être un tout autre niveau! assure Gilles Lépine. Les amateurs de volleyball et les joueurs, surtout, pourront profiter d’un plafond plus haut. Ce sera un avantage majeur, puisque ça permettra d’allonger certains échanges. Et on ne parle pas des 3300 places assises et des loges permanentes. Ça va augmenter le calibre du spectacle, il n’y a aucun doute.»
Laissez-passer en prévente à la billetterie du Rouge et Or au tarif de 25$ pour les étudiants et de 40$ pour les adultes (30$ et 50$ à compter du 10 février). 418 656-PEPS