10 décembre 2024
Quels atouts du Rouge et Or attirent les athlètes?
Le Rouge et Or a 75 ans. Voilà l’occasion de revenir sur son riche passé, sur les membres de la communauté universitaire qui l’ont bâti, et sur les performances de plusieurs étudiantes-athlètes et étudiants-athlètes. Ce deuxième article d’une série de quatre s’intéresse à la force attractive du Rouge et Or et aux facteurs qui suscitent l’adhésion des nouveaux membres.
Avec sa réputation très enviable, le programme Rouge et Or, qui figure parmi les meilleurs programmes de sport au pays, agit comme un aimant chez les athlètes de haut niveau. Ses 17 équipes, qui excellent dans 14 disciplines différentes, attirent des gens des quatre coins du Québec, mais aussi des étudiantes et étudiants d'autres provinces et même de l'international.
Pourquoi ces personnes choisissent-elles de poursuivre leur développement sportif à l'Université Laval? Selon elles, qu'est-ce qui distingue le Rouge et Or des autres programmes sportifs universitaires? Pour en savoir un peu plus, quatre étudiantes-athlètes et étudiants-athlètes ont été sondés à ce sujet.
Yoann Miangué, football
Originaire de Toulouse en France, Yoann Miangué est venu à l'Université Laval pour développer son plein potentiel auprès du meilleur entraîneur du pays, Glen Constantin. Ce dernier, qui voit dans ce joueur de ligne défensive un diamant à polir, a d'ailleurs fait de sa progression un projet personnel.
Yoann Miangué a un parcours assez particulier. Membre de l'équipe de France de taekwondo pendant huit ans, il a été champion des Olympiques de la jeunesse et médaillé de bronze des championnats mondiaux juniors. Ce n'est qu'en 2019 qu'il a commencé à jouer au football américain, à Paris. Après des tests avec des équipes professionnelles canadiennes – où il a révélé son immense talent, mais aussi son manque d'expérience en football canadien –, il a été mis en contact avec Glen Constantin pour que celui-ci l'aide à progresser à la vitesse grand V.
«Quand j'ai visité les infrastructures du PEPS, je savais que j'allais venir ici. C'est vraiment un bel endroit pour évoluer, et ce, dans tous les sports. On a vraiment tout à notre disposition, comme des cliniques de santé et des salles d'études. Et puis c'est une université qui est motivante en termes de résultats. Ses équipes sont régulièrement championnes, sinon elles atteignent souvent le carré d'as», déclare Yoann Miangué, qui a eu le bonheur de vivre la conquête de la 12e coupe Vanier de l'histoire du Rouge et Or.
Béatrice Lamarche, volleyball
Après avoir rêvé d'une carrière en ballet classique, Béatrice Lamarche a bifurqué vers le volleyball. Originaire du quartier Ahuntsic-Cartierville à Montréal, elle a joué avec l'équipe du Collège de Bois-de-Boulogne, situé près de chez ses parents. Elle confie avoir choisi l'Université Laval à la fois pour la particularité de l'offre d'études et la qualité du programme sportif.
«Je voulais étudier en études internationales et l'Université Laval offrait le baccalauréat intégré en affaires publiques et relations internationales, un programme vraiment unique, qui allie droit, économie et politique», révèle-t-elle.
Approchée par plusieurs universités, elle a rapidement accordé sa confiance à l'Université Laval. «Avant même de faire mon choix, dit-elle, le conseiller aux étudiants Guy Labrecque m'offrait son aide. C'est très rassurant quand on quitte le nid familial. Bref, l'accompagnement et les services proposés m'ont convaincue.»
Béatrice Lamarche mentionne également que les athlètes choisissent l'Université Laval pour sa tradition d'excellence. «Et la communauté sportive est tellement accueillante à Québec. Comme il y a peu d'équipes professionnelles ici, les athlètes du Rouge et Or sont davantage reconnus sur la rue. Ça crée un environnement vraiment magique pour nous», s'exclame-t-elle.
Alice Théberge, rugby
Au cégep, après quelques blessures, Alice Théberge se lasse de son sport. Tenue de prendre une pause, elle part pour l'Australie pour travailler, voyager et vivre autre chose. Toutefois, dans ce pays où le rugby est roi, elle retrouve peu à peu le goût de s'entraîner à un haut niveau. De retour au pays, quatre ans plus tard, elle a l'embarras du choix lorsque vient le temps de s'inscrire à l'université.
«J'ai choisi l'Université Laval pour les hauts standards de son programme de rugby. J'avais pour objectif d'intégrer l'équipe nationale et je voulais le meilleur programme d'entraînement disponible», explique-t-elle, affirmant du même souffle ne pas s'être trompée puisque son équipe a été sacrée championne canadienne en 2022 et 2023.
«Et puis, il y a le complexe sportif, l'un des plus fonctionnels au pays. Mes coéquipières de Rugby Canada le connaissent de réputation. C'est tout dire! Et il y a tous les services auxquels on a accès: des physiothérapeutes, des psychologues, des nutritionnistes, des spécialistes en préparation mentale, des conseillers pour l'après-carrière sportive… C'est vraiment intéressant! De plus, le Rouge et Or, c'est une petite famille. Tous les athlètes se connaissent. Il y a des comités, des activités sociales, un salon des étudiants avec une télévision et une table de babyfoot. Il y a vraiment une belle atmosphère!», ajoute Alice Théberge.
Saydou Sall, basketball
Né au Sénégal, Saydou Sall immigre au Québec à l'âge de 9 ans. Sa famille s'installe alors à Granby, où il commence à jouer au basketball. Joueur prodige, il est maintenant un pilier de l'équipe de l'Université Laval, qui a remporté le dernier titre canadien.
«J'ai choisi le Rouge et Or parce que j'aimais bien l'entraîneur Nathan Grant et sa façon de voir les choses», affirme Saydou Sall qui, à l'instar des autres, vante la qualité des installations sportives, la pertinence des services offerts, ainsi que l'atmosphère conviviale. «Je nous trouve vraiment chanceux de pouvoir profiter de tout ça, surtout lorsque je nous compare aux autres», ajoute-t-il.
Dans son cas, le campus et la ville de Québec, qu'il trouve accueillants, ont aussi fait pencher la balance. Il a d'ailleurs convaincu un ami d'enfance de déménager et de choisir l'Université Laval pour ses études universitaires, ce qui n'est d'ailleurs pas un cas unique. Selon un sondage réalisé par le Service des activités sportives et la Faculté des sciences de l'administration, 50% des athlètes du Rouge et Or influencent 2,2 autres personnes de leur entourage à fréquenter l'Université Laval.
De véritables ambassadrices et ambassadeurs en or pour l'établissement!
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