Grande favorite malgré la présende de huit recrues, l’équipe féminine de basketball Rouge et Or a goûté à un autre titre provincial samedi dernier en disposant des Lady Gaiters de Bishop’s en finale par la marque de 71-55, devant 360 spectateurs au PEPS. Il s’agissait du septième championnat en huit ans pour les joueuses de Laval. «Aller aux Championnats canadiens avec huit filles de première année c’est super, mais je n’ai pas d’attentes c’est sûr», a précisé la pilote du Rouge et Or Linda Marquis. En plus de la contribution de Chantale Vachon-Marceau qui a marqué 15 points et récupéré 10 rebonds pour le Rouge et Or, Marie-Michelle Genois avec 18 points, Myriam Lamarre avec 13 et Patricia Mandeville avec 9 ont aussi étourdi leurs adversaires à l’attaque. Le Rouge et Or s’était qualifié pour la grande finale mercredi passé avec une victoire facile contre l’UQÀM par le pointage de 71-56. Les représentantes de l’Université Laval ont quitté hier en direction de St-John’s à Terre-Neuve pour le Championnat canadien qui s’amorce demain, et ce, jusqu’à dimanche. Rappelons que la meilleure performance de Laval au plan national est sa deuxième place en 2002.
En finale, encore une fois
C’est fait, le Rouge et Or se présentera en finale pour une septième année consécutive grâce à un superbe gain de 83-69 sur les Redmen de McGill, le jeudi 1er mars, devant 900 spectateurs au PEPS. «Je suis totalement satisfait. Les gars ont montré du caractère et une volonté de gagner exceptionnelle ce soir», a lancé l’entraîneur du Rouge et Or Jacques Paiement après la rencontre. Jean-Michel Leblanc a marqué 27 points et son coéquipier Jean-Philippe Morin en a ajouté 23. Après une journée de repos, les joueurs de Laval ont repris l’entraînement dès samedi en vue de leur finale qui les opposera aux champions de la saison régulière, les Stingers de Concordia demain, le vendredi 9 mars, à 19 h à Concordia. N’ayant subi qu’une seule défaite en 16 parties en saison régulière, les Stingers représentent un gros test pour les représentants de Laval, qui sont aussi très jeunes avec sept recrues dans leurs rangs. Le Rouge et Or compte toutefois sur les deux meilleurs marqueurs de la Ligue de basketball universitaire du Québec en Jean-Philippe Morin et Jean-François Beaulieu-Maheux, qui ont maintenu une moyenne de 22,2 et de 21,9 points par partie respectivement cette saison. Rappelons que Laval a remporté quatre championnats québécois de suite de 2001 à 2004, ramenant notamment la médaille de bronze du Championnat canadien en 2002 et en 2003.
Jean-Michel Leblanc termine en beauté
Jouant sa dernière partie en carrière au PEPS, le vétéran de cinq saisons avec le Rouge et Or, Jean-Michel Leblanc, a explosé avec 27 points, dont six paniers de trois points en demi-finale. «Jean-Michel a encore une fois réalisé des choses exceptionnelles, a déclaré Paiement. Il représente tout ce qu’il y a de mieux comme étudiant et comme athlète et il a une loyauté sans bornes pour le Rouge et Or.» Quant à Jean-Michel, il tenait en premier lieu à remercier les partisans pour les belles années passées à Laval. «Je suis tellement reconnaissant envers les fans qui ont toujours été là», a-t-il déclaré. Questionné sur sa performance offensive en demi-finale, l’athlète de 5 pieds et 10 pouces était comme toujours très humble. «Je n’ai jamais été un grand marqueur, mais si j’ai une chance de prendre des lancers, c’est mon travail de les réussir», a-t-il expliqué. Et que pense-t-il des chances du Rouge et Or contre les Stingers de Concordia? «Rendus là, il ne reste qu’une partie à jouer et nous ne sommes pas intimidés du tout», a-t-il lancé avec beaucoup de détermination.
Comme en font foi leurs performances sur la scène provinciale depuis plusieurs saisons, les deux équipes de basketball Rouge et Or bâtissent leur programme en vue de remporter un premier championnat canadien. La qualité de l’enseignement des entraîneurs Linda Marquis et Jacques Paiement est prodigieuse et elle explique une bonne partie des succès de deux formations. Déjà, le cheminement de l’année 2006-2007 constitue une prouesse, considérant que la moitié des effectifs sont des recrues, autant chez les dames que chez les messieurs. Dès l’an prochain, le Rouge et Or pourrait surprendre et, d’ici là, les athlètes gagnent en expérience et en maturité.