Du côté féminin, l’entraîneur Alain Pelletier profitera des deux parties pour consolider sa formation. À sa première saison en 2007-2008, Pelletier a hérité d’une équipe qui avait subi passablement de changements à la suite des départs de quatre joueuses partantes. Cette saison, le noyau est exactement le même à une exception près, la joueuse de centre Valérie Lemay ayant quitté au terme de ses cinq années d’admissibilité.
«Pendant le Challenge SSQ, chaque fille connaîtra son rôle pour la saison, explique l’entraîneur. L’an passé, j’ai dû apprendre à connaître les joueuses. Cette année, j’ai moins à m’adapter à tout le monde. Je vais prendre plus de leadership, être plus directif et je suis mieux préparé à affronter les autres équipes.»
Déjà bien établies dès leur première saison dans les rangs universitaires, Julie Rodrigue et Mélanie Savoie seront les deux leaders de l’équipe, elles qui en sont respectivement à leur quatrième et troisième saison. Les deux étudiantes-athlètes ont un excellent potentiel et font d’ailleurs partie du programme national de volleyball de plage qui voit au développement des athlètes olympiques de 2016.
Avec une fiche de 17-2 en 2007 et une défaite en grande finale ontarienne, le Varsity Blues représente un des meilleurs défis au plan canadien pour les joueuses de Laval à la veille de la prochaine saison. «Nous avons joué contre elles l’an passé et c’est une équipe intense qui frappe fort!», précise Alain Pelletier.
Un air de revanche pour l’équipe masculine
Chez les hommes, c’est le WolfPack de l’Université Thompson Rivers, médaillé de bronze au Championnat canadien l’hiver dernier ici même au PEPS, qui sera à Québec. C’est cette même équipe qui avait éliminé le Rouge et Or d’entrée de jeu lors de ce championnat avec une victoire in extremis en quatre manches de 24-26, 25-23, 25-23 et 25-23 devant 3 000 spectateurs.
Même si des victoires contre les représentants de la ville de Kamloops en Colombie-Britannique auraient l’effet d’un baume sur les plaies des joueurs de Laval, l’entraîneur-chef Pascal Clément assure que ce n’est pas sous cet angle qu’il faut aborder ces matchs préparatoires. «Ce serait une erreur et ça ne sera pas aussi émotif que la dernière fois, indique celui qui entame sa 17e saison avec le Rouge et Or. C’est une autre année, on efface tout et on recommence!»
Selon Clément, le WolfPack sera une des équipes à redouter au Canada cette saison. L’entraîneur avance même que c’est la meilleure équipe à se présenter au Challenge SSQ Assurances générales au cours des trois dernières saisons, ce qui n’est pas peu dire. L’an dernier, les Wesmen de Winnipeg, champions canadiens en titre, étaient les visiteurs et en 2006, l’Université George Mason, évoluant en division 1 NCAA aux États-Unis, avait partagé les honneurs de la série face aux hommes de Pascal Clément. «Thompson Rivers, avance-t-il, doit certainement viser l’or cette saison.»
Comme pour l’équipe féminine, le Challenge SSQ Assurances générales représente une excellente façon pour la troupe de Clément de se préparer en vue du premier match de la saison régulière le 31 octobre à McGill. «On doit, dit-il, en profiter pour se mettre à niveau.»
Le Challenge SSQ Assurances générales est une série de deux parties prévues vendredi et samedi, à 18 h chez les dames et à 20 h chez les messieurs. Le coût d’entrée est de 4 $ pour les étudiants et de 7 $ pour les adultes en admission générale. Il y a aussi la zone Molson Ex à 9 $ qui donne droit à un siège réservé et à une consommation par personne. Les billets sont en vente à la porte du Grand Gymnase les soirs de match, ou à la billetterie du Rouge et Or au 418 656-PEPS.
La première partie à domicile de la saison régulière des équipes Rouge et Or sera le 1er novembre contre les Carabins de Montréal, à 18 h pour les dames et à 20 h pour les hommes.