
Pour bien des jeunes et des moins jeunes, les cours d’éducation physique à l’école n’évoquent rien de plaisant, en particulier les activités avec élimination. «Ce sont souvent les moins forts qui sont éliminés en premier, alors que ce sont eux qui devraient bénéficier de plus de temps pour devenir meilleurs, explique Luc Nadeau. C’est un peu illogique.» Heureusement, l’éducation physique a beaucoup changé au cours des dernières années, «autant par la qualité de ceux qui enseignent que par la qualité des moyens utilisés dans le gymnase».
Luc Nadeau, Département d'éducation physique
La Presse Plus, 13 septembre
Sur l'intelligence artificielle
L’intelligence artificielle soulève de nombreux enjeux, dont le plus sensible est lié à la fiabilité et à la sécurité des machines, selon Jocelyn Maclure. «Avec l’apprentissage profond, celles-ci deviennent de plus en plus autonomes et elles vont prendre des décisions par elles-mêmes, sans dépendre d’une programmation préalable établie par un informaticien. Qu’adviendra-t-il si la décision prise par la machine est une erreur? Ou s’il y a une défaillance qui corrompt cette prise de décision? À qui imputera-t-on la responsabilité morale et légale de cette situation?»
Jocelyn Maclure, Faculté de philosophie
Protégez-Vous, octobre 2017
Sur les besoins comblés par la nourriture
Quelles raisons nous poussent à manger? Selon Véronique Provencher, la surabondance alimentaire qui nous entoure fait que l’on n’attend pas forcément les signaux de la faim avant de s’alimenter. Parfois, la nourriture sert à combler des besoins d’ordre affectif ou social. «On n’en est pas toujours conscient. La barre de chocolat ou les biscuits que je grignote devant mon ordi en travaillant, que viennent-ils faire dans mon alimentation? Je les mange juste parce que je les trouve bons ou parce qu’ils comblent autre chose?»
Véronique Provencher, École de nutrition
Châtelaine, septembre / octobre 2017