Sur le projet de tour de 65 étages
Le Groupe Dallaire vient de dévoiler son projet de tour de 65 étages qu'il prévoit construire à l'entrée de Québec, près des ponts. Le projet comprend également trois autres tours de 25 à 30 étages. L'ensemble représentera près d'un million de pieds carrés de locaux à louer. Pour François Des Rosiers, le promoteur est plutôt optimiste lorsqu'il avance que le projet ne répondra qu'à une partie des besoins. «Il va y avoir des locataires de prestige, comme des compagnies d'assurances, des banques, de grandes firmes comptables, dit-il. Mais est-ce que ça va attirer des firmes qui ne sont pas déjà à Québec? Je crois que ça va plutôt déplacer celles qui y sont.»
François Des Rosiers, Département de finance, assurance et immobilier
Le Soleil, 20 février
Sur la popularité de PKP
Nouveau venu en politique, Pierre-Karl Péladeau domine les sondages dans la course à la chefferie du Parti québécois, et ce, même s'il multiplie les bourdes. Comment est-ce possible? Après des années de langue de bois et de scandales qui ont rendu les citoyens cyniques envers la classe politique, sa spontanéité joue en sa faveur, croit Guylaine Martel. «Nous sommes dans une ère où on valorise énormément l'individu. Donc, tout ce qui le fait paraître comme un être humain avec ses défauts et ses qualités est particulièrement bien reçu.»
Guylaine Martel, Département d'information et de communication
Huffington Post Québec, 23 février
Sur les risques de reprendre le jeu après une commotion cérébrale
Il reste beaucoup d'éducation à faire sur les risques associés aux commotions cérébrales chez les jeunes sportifs, a souligné Bradford McFadyen lors d'une conférence grand public qui a attiré environ 280 personnes sur le campus. La tentation de revenir dans la mêlée après un choc à la tête est toujours présente. «Chose certaine, ce n'est pas le joueur qui est le mieux placé pour juger s'il retourne ou pas. Je peux le comprendre, ses parents aussi, mais est-ce qu'on risque d'hypothéquer une vie pour un match ou une victoire? Combien de jeunes vont réussir à faire une carrière professionnelle? Est-ce que ça vaut le coût de mettre une vie en danger?»
Bradford McFadyen, Département de réadaptation
Le Soleil, 23 février