Sur le myriophylle à épis
En milieu urbain, plusieurs bassins sont envahis par une plante exotique, le myriophylle à épis. L'espèce originaire d'Eurasie s'est d'abord disséminée dans le fleuve Saint-Laurent à partir de la fin des années 1950, avant de faire son entrée dans les lacs et étangs dans les années 1970. «Il n'y a presque pas de recherches au Québec, souligne le biologiste Claude Lavoie. Nous avons tenu pour acquis que le myriophylle à épis est nuisible aux usages et à la valeur foncière, mais, sur le plan de la biodiversité, nous ne connaissons rien.»
Claude Lavoie, École supérieure d'aménagement du territoire et de développement régional
Nouvelles/News Saint-Laurent, 26 avril
Sur une possible «vague bleue»
L'Alberta et l'Île-du-Prince-Édouard viennent d'élire un gouvernement conservateur. L'an dernier, l'Ontario, le Québec et le Nouveau-Brunswick ont fait de même. Avec la tenue d'élections fédérales cet automne, quel sera l'effet de cette «montée conservatrice»? Selon Thierry Giasson, les conservateurs doivent se méfier d'une analyse à courte vue. «J'espère que les stratèges conservateurs sont capables de mettre ces élections-là dans leur contexte. Il y a un appétit pour le changement, pas nécessairement pour le conservatisme. Quand on regarde froidement les données, c'est ce qu'on voit.»
Thierry Giasson, Département de science politique
La Presse+, 27 avril
Sur les priorités postinondations
Les inondations printanières ont touché des milliers de personnes cette année. Pour éviter que ces événements se répètent, les plans d'intervention ou d'indemnisation ne suffisent plus. «Il faut un plan d'adaptation, estime François Anctil. Il faut s'attaquer aux villes les plus importantes, repérer les endroits où il y a des problèmes majeurs et commencer à trouver des solutions.» La construction de digues peut faire partie de ces solutions, mais, comme on l'a vu cette année, ces structures ne sont pas infaillibles. «L'une des façons les plus efficaces de protéger les gens est qu'ils ne soient pas installés dans des zones inondables.»
François Anctil, Département de génie civil et de génie des eaux
Radio-Canada, 29 avril