Les tâches ménagères comme la cuisson et l’entretien nuisent à la qualité de l’air de nos maisons, affirme une étude américaine. Caroline Duchaine, spécialiste des bioaérosols et de leurs effets sur la santé respiratoire, croit qu’il n’y a pas lieu de trop s’alarmer. «Faire des rôties, ça fait des particules, c’est sûr, c’est de la cuisson. Cela étant dit, c’est une question de ventilation et de changement d’air des maisons. Si on entre quelque part et que ça sent la cuisson, c’est certain qu’il y a des particules dans l’air. Mais est-ce que notre vie est en danger? Non.»
Caroline Duchaine, Département de biochimie, microbiologie et bio-informatique
Métro, 18 février
Sur l’incohérence du Canada en matière commerciale
Le Canada a récemment signé des accords commerciaux avec l’Union européenne, une partie des pays de la zone transpacifique ainsi que ses voisins américain et mexicain. Selon Charles-Emmanuel Côté, on observe une «incohérence» de la politique canadienne dans ces dossiers. Ce phénomène découlerait en partie du poids énorme des États-Unis. Pourtant, de plus petits pays comme l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont négocié avec des partenaires intimidants sans conclure des ententes qui allaient dans toutes les directions. «Il est vrai qu’il n’est pas facile d’être le Canada dans ce genre de situation. Mais il a quand même eu l’air [d’un partenaire] qui allait là où on le pousse.»
Charles-Emmanuel Côté, Faculté de droit
Le Devoir, 20 février
Sur le consentement sexuel chez les gais
«Il y a encore cette idée, ce mythe que les hommes gais sont plus portés sur le sexe que les hétéros et qu’ils ont plus de partenaires sexuels. Ils seraient aussi prêts à accepter tous les comportements sexuels, sans exception. Mais non, il faut s’enlever ça de la tête», insiste Michel Dorais. Autre problème, on s’attend qu’un homme puisse se défendre sans l’aide des autres. «Les attentes sociales reliées à l’expression du genre masculin rendent les gens insensibles au fait que n’importe quel homme, du costaud au gringalet, peut aussi être victime d’agression sexuelle.»
Michel Dorais, École de travail social et de criminologie
Le Devoir, 20 février