Le Québec ambitionne de valoriser toutes ses matières organiques d’ici quatre ans, notamment avec la biométhanisation et le compostage. «La biométhanisation et le compostage sont deux procédés bien établis au niveau mondial. Par contre, la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles laisse peu de place à des alternatives intéressantes telles que le chaulage», estime Céline Vaneeckhaute, directrice de BioEngine, l’équipe de recherche sur l’ingénierie des procédés verts et des bioraffineries de l’Université Laval.
Céline Vaneeckhaute, Département de génie chimique
La Presse +, 5 novembre
Sur les pourboires
Faut-il laisser un pourboire lorsque nous ne sommes pas satisfaits de notre expérience au restaurant? La question est plus complexe qu’il y paraît, répond la spécialiste d’éthique appliquée, Marie-France Lebouc. Il faut considérer le problème du point de vue du client, qui veut passer un message, du serveur, qui ne porte pas l’entière responsabilité de l’expérience, et du sens du pourboire. «N’importe quel humain, y compris un client, a pour ambition d’être une bonne personne», estime-t-elle. La décision concernant le pourboire doit être prise «non pas selon votre humeur, mais selon vos valeurs.»
Marie-France Lebouc, Département de management
La Presse +, 4 novembre
Sur la fluoration de l’eau potable
Au Québec, moins de 3% des citoyens ont accès à de l’eau potable fluorée. Cette proportion tourne autour de 76% en Ontario. Dans leur opposition à la fluoration, certains groupes d’intérêt s’appuient sur des études qui font état d’impacts du fluor sur le quotient intellectuel, la santé des os et la glande thyroïde. Selon Christian Caron, la plupart de ces études n’ont pas une grande qualité scientifique. «Une étude récente sur la glande thyroïde est une des seules qui soulève des questionnements.»
Christian Caron, Faculté de médecine dentaire
La Presse+, 6 novembre