
Sur les gauchers dans le sport
La vie n'a pas toujours été facile pour les gauchers. D'ailleurs, dans plusieurs langues, le terme «gauche» est plutôt négatif, observe Simon Grondin. Pourtant, plusieurs études montrent que les gauchers sont avantagés dans les sports où un joueur en affronte directement un autre, comme le tennis et l'escrime. Cela vaut également pour les sports d'équipe qui donnent lieu à des duels, comme le baseball ou le hockey. «On affronte peu d'adversaires gauchers. On n'a pas la chance de développer des automatismes comme on le fait avec des adversaires droitiers.»
Simon Grondin, École de psychologie
La Presse Plus, 16 novembre
Sur le projet Le Phare
Le Groupe Dallaire vient de présenter une nouvelle version du Phare, son projet de construction d'un bâtiment de 65 étages près des ponts dans l'arrondissement de Sainte-Foy. Selon François Dufaux, le projet ressemble davantage à un projet des années 2010 que la version précédente. Toutefois, les questions de fond demeurent. «Pourquoi 65 étages?, s'interroge-t-il. Il y a quelque chose que je ne comprends pas dans le plan d'affaires. Je ne sais pas quelles entreprises privées prévoient d'aller là.»
François Dufaux, École d'architecture
Le Journal de Québec, 17 novembre
Sur les intellectuels en politique
Les intellectuels qui font le saut en politique peinent souvent à s'illustrer. «Ils ont une approche de "réflexion d'abord", ils se mouillent moins, sont plus analytiques et méthodiques, ils ont moins d'élan du coeur», constate Charles Baron. À l'opposé, les leaders appréciés du public ont une approche «plus instinctive», parlent davantage le langage de la rue, savent «mieux improviser», peuvent être «frondeurs» et «mettre le pied à terre». Être un bon leader, c'est avoir du «flair», être «pratique» et avoir une «intelligence émotionnelle».
Charles Baron, Département de management
Le Soleil, le 15 novembre