Sur les épreuves d'endurance
Le marathon, une course de 42,2 kilomètres, serait-il passé de mode? On assiste à un engouement, dans plusieurs pays, pour des épreuves d'endurance de 50 à 300 kilomètres. Selon Ultramarathon Québec, plus de 400 coureurs québécois auraient terminé au moins un ultramarathon cette année. Pour Richard Chouinard, les coureurs de très longue distance ont besoin de nouveaux défis. «Courir un marathon dans un peloton de 10 000 ou 20 000 coureurs, explique-t-il, c'est devenu trop traditionnel pour certaines personnes. Il y a un besoin grandissant de sortir des sentiers battus et de se lancer dans ce genre de périple.»
Richard Chouinard, Département de kinésiologie
Le Journal de Québec, 12 novembre
Sur la réforme du réseau de la santé
Depuis 1970, le système de santé du Québec a connu plusieurs réformes. Selon Claude Poirier, le projet actuel mis de l'avant par le ministre Barrette souffre du même problème que les réformes précédentes: il n'interpelle pas les médecins. «Tant que ces derniers demeurent à l'écart du système de soins, qu'ils n'en font véritablement pas partie, tant qu'ils demeurent payés uniquement à l'acte, tant qu'ils n'ont aucune responsabilité quant à l'utilisation des ressources qu'ils mobilisent, toute forme de réorganisation administrative de notre réseau de santé aura autant d'impact qu'une réorganisation des chaises sur le pont d'un paquebot.»
Claude Poirier, chargé d'enseignement clinique, Faculté de médecine
La Presse, 14 novembre
Sur la campagne publicitaire de la CAQ
La nouvelle campagne publicitaire de la CAQ ne plaît pas à tous. On y voit des enfants devant une bicyclette ou un autobus avec le slogan «Il y a toujours une première fois». Les commentaires négatifs se sont vite multipliés sur la Toile, certaines personnes voyant là une connotation à caractère sexuel. Selon Guy-Antoine Lafleur, «dans le contexte actuel, où il y a une dénonciation des agressions sexuelles un peu partout, ce n'est vraiment pas le moment de lancer des campagnes où il peut y avoir la moindre allusion à ces sujets-là, ne serait-ce qu'involontairement.»
Guy-Antoine Lafleur, professeur à la retraite en science politique
Le Journal de Québec, 17 novembre