Sur la mobilité professionnelle de la génération Y
Les jeunes de la génération Y hésitent moins que leurs prédécesseurs à quitter un emploi qui ne les satisfait pas. Heureusement, la mobilité professionnelle est beaucoup plus acceptée aujourd'hui, estime le professeur Pierre-Sébastien Fournier. «Je dis à mes étudiants finissants qu'ils auront plusieurs carrières dans leur vie, car le marché du travail d'aujourd'hui le permet. En 1980, un jeune de 25 ans qui sortait de l'université et qui réussissait à trouver un emploi le gardait et ne disait rien. On a beaucoup plus d'opportunités aujourd'hui.»
Pierre-Sébastien Fournier, Département de management
Coup de pouce, 1er novembre
Sur l'indépendance de la Catalogne
En septembre, le gouvernement conservateur espagnol portait un coup dur aux Catalans indépendantistes en obtenant du tribunal constitutionnel qu'il suspende la loi et le décret permettant d'organiser un référendum le 9 novembre. Durant les prochains mois, la question de la légalité du processus sera étudiée. Selon Patrick Taillon, «c'est difficile pour nous de comprendre parce qu'on est dans une fédération et qu'on a une compétence pour organiser nos propres élections, mais en Catalogne, et en Écosse aussi, on est dans un pays unitaire où c'est l'État central qui organise l'élection ainsi que les référendums.»
Patrick Taillon, Faculté de droit
Le Devoir, 18 octobre
Sur la guerre contre le groupe armé État islamique
L'offensive militaire contre le groupe armé État islamique pourrait se terminer par un échec ou un désastre, selon Stéphane Leman-Langlois, qui estime que la coalition internationale n'a pas tenu compte de trois problèmes. «Primo, explique-t-il, l'ennemi est une vaste organisation soutenue par une bonne proportion de la population. Secundo, les alliés kurdes sont liés aux Kurdes de Turquie, ces derniers étant en guerre contre Ankara et sur la liste officielle des entités terroristes du Canada. Tertio, le nombre de cibles à bombarder est restreint du fait que les terroristes font usage de camionnettes et non de tanks.»
Stéphane Leman-Langlois, École de service social
Le Journal de Montréal, 18 octobre