Sur la révision de la bible de la psychiatrie
La sortie de la dernière édition du DSM-5, la «bible de la psychiatrie», fait couler beaucoup d’encre. Certains chercheurs siégeant aux comités de rédaction de cet ouvrage sont accusés d’avoir été l’objet d’un lobby de la part de l’industrie pharmaceutique. Selon le spécialiste des troubles du sommeil Charles Morin, il ne faut pas s’inquiéter. «C'est toujours possible que l'industrie ait une influence indirecte à certains égards, mais il n'y a eu aucune forme de lobby. De toute façon, c'est un manuel de classification pour faire des diagnostics, et il n'y a aucune recommandation sur l'approche thérapeutique à prendre. Cela peut être des médicaments, mais ça peut aussi être la psychothérapie».»
Charles Morin, professeur à l’École de psychologie
Le Soleil, 26 mai
Sur l’influence des noms de programme et leur popularité
En Europe, les établissements d’enseignement usent de stratégie pour inciter les filles à s’inscrire dans des domaines majoritairement investis par des garçons. «Par exemple, l'informatique attire très peu de femmes, raconte Gilles Tremblay, mais la Norvège a rebaptisé un programme d'études “informatique et environnement” et le ratio de filles a beaucoup augmenté. Adapter un nom de programme pour lui donner une allure moins stéréotypée peut jouer, même si le contenu demeure semblable.»
Gilles Tremblay, professeur à l’École de service social
La Presse, 25 mai
Sur l’héritage spirituel de Gitta Mallasz
«La nouvelle perfection, c'est l'imperfection heureuse. En d'autres termes, on ne peut aspirer à un véritable bien-être intérieur sans avoir d'abord appris à étreindre le pire de soi-même.» C’est le message transmis par Gitta Mallasz, qui a sauvé une centaine de femmes et d’enfants juifs au péril de sa vie, pendant la Seconde Guerre mondiale. Christophe Roux-Dufort le répète lors des conférences qu’il donne sur la vie de cette femme exceptionnelle.
Christophe Roux-Dufort, professeur au Département de management
Le Journal de Québec, 17 mai