Sur la pollution dans l’océan Arctique
«Les animaux peuvent se retrouver coincés dans ces objets plastiques. Ils peuvent même en ingurgiter, et comme le plastique reste dans leur estomac, il en rétrécit le volume, ce qui fait que ces animaux ne se nourriront pas autant que normalement.» Louis Fortier, professeur au Département de biologie et directeur scientifique du réseau de centres d’excellence ArticNet, a commenté ainsi un article publié dans le journal Marine Pollution Bulletin qui révèle que la quantité de détritus au fond de l’océan Arctique a doublé depuis 10 ans. La majorité de ces débris (59%) provient des navires de pêche.
Le Devoir, 25 octobre
Sur le caractère particulier des gens de Québec
«À Montréal, l’opposition s’est bâtie entre anglophones et francophones, alors qu’ici, favorisée par la géographie, est apparue une division entre ouvriers et bourgeois. Cette opposition fait le succès des postes de radio locaux, qui se présentent comme les défenseurs du peuple contre l’élite.» C’est ce qu’a répondu le sociologue Simon Langlois, professeur au Département de sociologie, quand on lui a demandé de dire ce qui différencie le citoyen de Québec de celui de Montréal.
Prestige, octobre 2012
Sur la place accordée à la question nationale dans le programme d’histoire de l’école secondaire
«La question nationale ne doit pas être le soleil autour duquel toutes les planètes du passé québécois doivent orbiter.» Jocelyn Létourneau, professeur au Département d’histoire et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en histoire et économie politique du Québec contemporain, ne se réjouit pas de la proposition de la nouvelle ministre de l’Éducation, Marie Malavoy, de consacrer davantage de place à la question nationale dans le programme d’histoire et de citoyenneté enseigné à l’école secondaire. Selon l’historien, cette proposition reprend la rhétorique des «inquiets», ces Québécois habités par la crainte que l’identité et la culture québécoise disparaissent.
Le Soleil, 20 octobre