Sur le manque de transparence des rapports d’évaluation concernant le développement durable
Olivier Boiral, professeur au Département de management et directeur de la Chaire de recherche du Canada sur les normes de gestion du développement durable, a fait une revue de presse d’accidents dommageables pour l’environnement survenus dans des compagnies reliées aux secteurs minier et pétrolier (déversements, pollution, etc.). Il a ensuite comparé ses données avec ce qui figurait dans les rapports des compagnies pour découvrir que leur contenu ne reflète pas la réalité. «Quatre-vingt-dix pour cent de ces événements graves ne sont pas dans les rapports examinés. Sur 1250 photos, seulement 10 représentaient les impacts négatifs sur l'environnement. Les rapports représentent une sorte de Disneyland du développement durable qui présentent une vision idéalisée de la réalité.»
Le Soleil, 10 octobre
Sur l’intimidation à l’école
Contrairement à certains éducateurs qui estiment que l’intimidation est une étape normale du développement de l’enfant, Claire Beaumont, professeure à la Faculté des sciences de l’éducation et secrétaire générale de l’Observatoire international de la violence en milieu scolaire, refuse de banaliser le phénomène. «Il est vrai que tous les enfants vont se faire dire des noms, recevoir des insultes, vivre des chicanes. Si l'enfant peut répondre et se défendre, tout va bien, mais sinon, il a besoin d'apprendre à le faire, à développer son estime de soi et ses habiletés sociales. Si l'enfant est victime d'intimidation à l'école, il est plus à risque de vivre d'autres types de harcèlement dans sa vie d'adulte.»
Le Journal du Barreau du Québec, septembre 2012
Sur l’architecture du futur amphithéâtre de Québec
«C’est d’une grande tristesse. C’est d’une banalité!» François Dufaux, professeur adjoint à l’École d’architecture, a ainsi réagi à la présentation du plan de l’amphithéâtre Vidéotron, le 12 octobre. Il a tout de même tempéré ses propos en disant que les concepteurs ne pouvaient pas faire des miracles avec un client peu coopératif comme le maire Labeaume. Ce dernier avait publiquement affirmé qu’il souhaitait que les efforts soient mis à l’intérieur de l’édifice plutôt qu’à l’extérieur.
Le Soleil, 12 octobre