Contrairement aux concours culinaires habituels, Ah! que c’est bon! suggère des recettes préétablies et invite les gens à y choisir un plat parmi les composantes des menus proposés. Puis, ils sont invités à voter par Internet pour leur plat favori. Les recettes sont évaluées selon leur goût, le temps de préparation, le coût et l’originalité. L’an dernier, près de 250 personnes ont relevé le défi et cuisiné de bons petits plats, simples et économiques.
Afin de plaire au plus grand nombre possible, deux types de menus complets sont proposés cette année. Un menu régulier et un menu végétarien ont été sélectionnés par une nutritionniste. Chacun d’eux propose une multitude d’aliments variés et bons pour la santé.
Julie Turgeon, chargée de communication du Service des activités sportives (SAS) et responsable du concours, explique qu’au-delà des bonnes habitudes alimentaires, le concours a pour mission de faire découvrir des produits et des façons d’apprêter les mets. «On veut, dit-elle, sensibiliser les gens à avoir une saine alimentation, mais aussi faire découvrir des aliments.»
Si, pour certains, associer le PEPS à ce concours semble saugrenu, il en va tout autrement pour Julie Turgeon. «L’activité physique et les saines habitudes alimentaires sont indissociables, affirme-t-elle. Quand on pense activité physique, on pense bonne alimentation.» Depuis maintenant deux ans, le SAS met en application son plan stratégique dans lequel la promotion des saines habitudes de vie occupe beaucoup de place. Le concours Ah! que c’est bon! s’illustre comme moyen concret et actif de conscientiser les gens à l’importance d’avoir de bonnes habitudes alimentaires.
Cette année, les organisateurs espèrent une plus grande participation du public. Afin d’accroître le nombre de concurrents et également pour souligner leur participation, des prix de tout genre sont à gagner. Par exemple, les participants courent la chance de remporter un ensemble-cadeau du parfait cuisinier, des articles promotionnels du PEPS ainsi que des chèques-cadeaux échangeables dans des centres d’alimentation.
Vous avez envie de relever le défi? Un simple clic sur le lien du concours, sur la page d’accueil du PEPS, et votre inscription sera complétée.
Développer des habitudes
Il y a un an, Carolle Leclerc, coordonnatrice du volet conditionnement physique et mieux-être au SAS, a eu l’idée de lancer un concours qui invite les membres du personnel de l’Université à utiliser les escaliers plutôt que les ascenseurs. Elle a présenté son projet au Comité sur la santé psychologique du personnel. Le concours Les escaliers, ça marche! a vu le jour en février 2007. Encore cette année, le concours défi est simple: compter le nombre de marches montées durant une journée.
Julie Turgeon explique qu’il s’agit plus d’une activité que d’un concours. «C’est plus de la sensibilisation qu’un concours, dit-elle. On veut que les gens développent le réflexe de prendre les escaliers.» Certes, un gagnant sera choisi au hasard au terme du concours, cependant les vrais gagnants sont ceux qui auront fait de ce petit geste une habitude. Selon elle, il peut être difficile pour les employés de trouver le temps d’aller s’entraîner ou encore de pratiquer les 30 minutes d’activité physique recommandées par jour. «On fait la promotion de petites initiatives comme celle-là pour que ça devienne une habitude et même un réflexe pour les gens», souligne Julie Turgeon. S’il peut sembler difficile pour certains de pratiquer 30 minutes d’activité quotidiennement, l’équation est facilement décomposable. «Trois fois dix minutes est tout aussi bénéfique qu’un 30 minutes continu», explique-t-elle. De petits moyens peuvent devenir des habitudes, comme stationner sa voiture plus loin ou encore, comme le propose le concours, utiliser les escaliers plutôt que l’ascenseur.
Les employés sont invités à compter leurs pas entre le 18 et le 22 février prochain. L’an dernier, plus de 450 personnes avaient participé et, cette année, on n’en espère pas moins.